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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Droits de l’homme - Séminaire de l’Organisation internationale du travail - Programme de lutte contre le travail des enfants

Le programme IPEC (International Program on Elimination of Child Labor) de l’Organisation internationale du travail a été clôturé hier par la remise de diplômes aux participants. Le programme IPEC comportait des recherches sur un des problèmes majeurs de notre société : le travail des enfants. Placée sous l’égide de Mme Azita Berar Awad, directrice adjointe au Bureau régional pour les États arabes de l’OIT – dont le siège est à Beyrouth –, la cérémonie de clôture s’est déroulée au Mariott Hotel à en présence notamment de Mme May Saab, chargée des relations publiques au ministère du Travail et représentant le ministre Ali Kanso. Un exposé des différentes actions pour mettre fin à l’emploi (souvent forcé) des enfants a été présenté. Un séminaire relatif à cette question avait été organisé par l’Organisation internationale du travail (bureau régional), en étroite collaboration avec le ministère du Travail au Liban, afin de mettre en œuvre les plans d’action pour la lutte contre le travail des enfants. Les participants, tous membres ou responsables d’institutions actives dans le domaine social, ont été invités à envisager des stratégies touchant aux trois points suivants : les conventions internationales 138 et 182 de l’OIT, concernant respectivement le seuil minimal de l’emploi d’un enfant et l’élimination des méthodes sévères à l’encontre des enfants qui travaillent ; le moyen d’ériger un projet de partenariat avec IPEC ; le financement des programmes (effectué en grande partie par le gouvernement français) et le volontariat. Pendant une semaine, de 9h à 17h tous les jours,, les participants, et parmi eux des représentants du ministère du Travail et du ministère des Affaires sociales, ainsi que de différentes institutions privées à Saïda, Nabatiyeh et Sin el-Fil, se sont réunis pour mettre en chantier les stratégies d’IPEC et les conventions 138 et 182, et chercher à combattre les différents facteurs économiques et sociaux qui poussent les familles défavorisées à faire travailler leurs enfants. Le plus important était de rendre cette action permanente, par le biais des financements importants que requiert la lutte contre le travail des enfants. Mme May Saab, représentant le ministre du Travail, Ali Kanso, a suggéré la création d’une ligue nationale pour l’organisation des programmes de lutte contre le travail des enfants, ligue qui serait établie en partenariat avec les responsables d’IPEC. Mme Saab a notamment annoncé l’approbation du Conseil des ministres des conventions 138 et 182 d’IPEC, lesquelles seront bientôt déférées à l’Assemblée nationale. «L’une des activités les plus importantes d’IPEC, nous explique Mme Awad, directrice adjointe du Bureau de l’OIT pour les États arabes, est de réunir les données statistiques afin d’évaluer aussi bien les besoins des enfants au travail que les nôtres». «L’action de l’OIT, poursuit-elle, se situe essentiellement au niveau du droit au travail, des droits des travailleurs, de la création d’emplois et du dialogue social. Plus spécialement, au niveau du droit des enfants, nous voulons éliminer le travail des enfants. Nous fixons notre partenariat avec le gouvernement, les municipalités, les ONG et les employeurs . Toutefois, le plus difficile est d’expliquer aux parents qui se montrent réticents envers notre programme, qu’il ne s’agit pas d’éliminer le travail de leurs enfants sans envisager d’autres alternatives pour leur revenu. Malgré leur embarras, parfois très nettement manifesté, devant la situation de leurs enfants, certains parents demeurent sceptiques quant aux bénéfices que nous leur proposons, à savoir : une augmentation de leurs rentrées par des moyens autres que l’emploi de leurs enfants, la réinsertion sociale et l’éducation de leurs enfants». «Nous souhaitons placer aussi les orphelins en bas âge dans des institutions, afin de leur éviter d’être exploités par leurs employeurs», ajoute Mme Awad. L’OIT travaille à l’échelle mondiale dans plus de quatre-vingt pays. Le Liban est le premier au Moyen-Orient à envisager un programme national dans le cadre de l’OIT.
Le programme IPEC (International Program on Elimination of Child Labor) de l’Organisation internationale du travail a été clôturé hier par la remise de diplômes aux participants. Le programme IPEC comportait des recherches sur un des problèmes majeurs de notre société : le travail des enfants. Placée sous l’égide de Mme Azita Berar Awad, directrice adjointe au Bureau...