Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIES

Italie - Coup d’envoi au « plan de travail » - du gouvernement Berlusconi

Fiscalité, emploi, lutte contre la bureaucratie : Silvio Berlusconi a donné jeudi le coup d’envoi à la réalisation du «plan de travail» du gouvernement italien pendant les 100 prochains jours. Au lendemain d’un tour de table avec les partenaires sociaux qui a vu défiler successivement patronat et syndicats dans le bureau du président du Conseil, le gouvernement s’est mis à plancher sur le paquet de mesures qui sera soumis au Parlement dès le 2 juillet et d’où seront absents, selon la presse, deux épineux dossiers, les retraites et la décentralisation. L’objectif avoué du gouvernement Berlusconi est de faire adopter une partie au moins du programme par l’une au moins des deux chambres du Parlement avant la pause estivale. Au premier rang des mesures, figure la défiscalisation des bénéfices réinvestis. La loi dite Tremonti, du nom du ministre de l’Économie et des Finances, s’adresse surtout aux petites et moyennes entreprises (PME-PMI) mais également aux commerçants et artisans. Elle prévoirait aussi des mesures de simplification administrative et un volet sur la formation. Dans son souci de «débureaucratiser» affiché pendant la récente campagne électorale, le gouvernement va également entreprendre de dépoussiérer la législation en supprimant quelque 500 lois d’ici la fin de l’année. Pour favoriser l’émergence du travail au noir et le ramener dans la légalité, des incitations fiscales et des aides aux entreprises comme aux salariés vont être proposées tandis que la législation sur les contrats de travail à durée déterminée sera libéralisée et accompagnée d’une plus grande flexibilité afin de combattre le chômage. Enfin, outre la suppression de l’impôt sur les donations et les successions, le gouvernement va maintenir jusqu’à fin septembre la subvention-remise de 50 lires sur le prix du carburant tandis que le prix de certains médicaments sera bloqué. Il devrait également prendre des mesures de simplification des règlements en matière d’urbanisme et d’environnement. Ces premières mesures du gouvernement Berlusconi ont été bien accueillies par le patronat. Le patron des patrons italiens, Antonio D’Amato, est ressorti satisfait de son entretien mercredi avec M. Berlusconi. «On nous a présenté une série de dispositions avec lesquelles le gouvernement entend mettre un peu de turbo dans l’économie du pays», a commenté visiblement avec satisfaction le président de la Confindustria. «Il faut remettre en marche au plus vite le cycle économique positif et relancer les investissements pour le développement. C’est en ce sens, selon M. D’Amato, que le gouvernement semble travailler». Reçus longuement dans la soirée de mercredi pour être informés des mesures à venir, les principaux syndicats italiens ont réservé leurs commentaires. Si les dirigeants de la CISL, la confédération catholique, et de l’UIL (centre-droit) entendent faire preuve de prudence, la plus importante des centrales syndicales, la CGIL (gauche) qui revendique 5 millions d’adhérents, a prévenu à l’avance qu’elle était opposée à une nouvelle législation sur les contrats à durée déterminée.
Fiscalité, emploi, lutte contre la bureaucratie : Silvio Berlusconi a donné jeudi le coup d’envoi à la réalisation du «plan de travail» du gouvernement italien pendant les 100 prochains jours. Au lendemain d’un tour de table avec les partenaires sociaux qui a vu défiler successivement patronat et syndicats dans le bureau du président du Conseil, le gouvernement s’est mis...