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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Le soutien de l’UE aux ONG libanaises, jordaniennes et syriennes

L’Association nationale pour les droits des handicapés au Liban, la Fondation Thomson et la délégation de la Commission européenne au Liban ont tenu hier, à l’hôtel Méridien Commodore, un séminaire régional d’évaluation des ateliers de formation organisés dans le cadre du projet d’Assistance régionale aux ONG au Liban, en Syrie et en Jordanie. Étaient présents à la cérémonie d’inauguration de ce séminaire, la ministre syrienne des Affaires sociales et de l’Emploi, Mme Baria Koudsi, le ministre des Affaires sociales, M. Assaad Diab, un représentant du prince Raad ben Zeid de Jordanie, M. Dimitris Kourkoulas, chef de la délégation de la Commission européenne au Liban, le directeur du projet, M. Meirion Edwards de la Fondation Thomson, M. Nawaf Kabbarah, président de l’Association nationale pour les droits des handicapés au Liban, Mme Jahda Abou Khalil, coordinatrice régionale du projet des délégations des ONG libanaises, syriennes et jordaniennes, bénéficiaires du projet, et de nombreuses personnalités. Le coût du projet, qui vient de s’achever, s’est élevé à 300 000 euros. L’Union européenne y a contribué par un don de 240 000 euros dans le cadre de son programme Meda démocratie. La Fondation Thomson a mis en œuvre ce projet en coopération avec l’Association nationale pour les droits des handicapés au Liban qui a assuré la coordination des ateliers de formation sur le plan régional. Le projet visait à : – Organiser des programmes de formation aux aptitudes de direction, de conseil et de techniques de communication. la formation était destinée aux responsables et cadres des ONG engagées au Liban, en Syrie et en Jordanie. – Établir un pont entre les ONG et les médias en formant de jeunes journalistes dans chacun des pays visés, qui couvriront les questions relatives aux enfants, femmes, le handicap et l’environnement, sujets actuellement peu couverts par la presse. Les ateliers de formation ont été axés sur les questions suivantes : – Formation en gestion et en leadership (Liban, Syrie et Jordanie). – Communication à travers l’ordinateur et l’Internet (Liban et Jordanie). – Manière de traiter avec les médias (Syrie et Jordanie). – Développement des publications des institutions civiles (Syrie et Jordanie). – Promotion des principes des droits de l’homme par les journalistes, notamment en ce qui concerne les droits des handicapés et des enfants, et les problèmes d’environnement (Liban et Jordanie) – Séminaire d’évaluation (Liban). En ce qui concerne le Liban, le projet d’«assistance régionale aux ONG au Liban, en Syrie et en Jordanie» a contribué à consolider la première action mise en œuvre par la Fondation Thomson au Liban dans le cadre du programme Meda démocratie. Cette première action visait à améliorer les techniques de plaidoirie et de communication des ONG sélectionnées qui ont un bon registre de réalisations au Liban. Rappelons que le programme Meda démocratie contribue à l’application des principes de la Déclaration de Barcelone sur le partenariat euro-méditerranéen, signée en 1995, notamment en ce qui concerne le volet politique (appui aux mesures de promotion de la démocratie, l’état de droit, les droits civils et socio-économiques et la protection des groupes vulnérables). Depuis le lancement du programme Meda démocratie en 1996, le Liban a bénéficié de 10 projets pour un montant total d’environ 2 400 000 euros (en dons). Le Liban participe également à plusieurs projets Meda démocratie régionaux. Les activités financées sont en rapport avec l’état de la démocratie, les droits civiques et légaux, les femmes, l’éducation aux droits de l’homme et à la non-violence, la liberté d’expression et de presse, et la collaboration entre les législateurs. Les allocutions Prenant la parole au cours de la cérémonie d’hier le chef de la délégation de la Commission européenne a rappelé que les 27 pays signataires de la Déclaration de Barcelone (les quinze pays de l’Union européenne et les 12 pays du sud de la Méditerranée) se sont engagés à respecter «les droits de l’homme et le pluralisme et à œuvrer pour l’édification de l’État de droit et la réalisation de la démocratie». «Les droits de l’homme, a notamment déclaré M. Kourkoulas, sont à la base de la philosophie qui sous-tend le partenariat euro-méditerranéen. Ils constituent une dimension essentielle de ce partenariat, indissociable des autres dimensions stratégique, politique, économique et sociale». M. Kourkoulas a, d’autre part, indiqué que l’un des principaux aspects du projet d’ateliers de formation organisés à l’intention des ONG libanaises, syriennes et jordaniennes réside dans sa «dimension régionale». «Promouvoir la coopération régionale, non seulement dans le domaine économique, mais également entre les populations (des pays partie prenante dans le partenariat) constitue l’une des priorités de la politique euro-méditerranéenne». En conclusion, M. Kourkoulas a tenu à relever que «l’Union européenne n’a nullement l’intention d’exporter ou d’imposer son propre système de protection des droits de l’homme et des principes démocratiques». De son côté, le ministre des Affaires sociales, M. Diab, a mis l’accent sur l’importance du partenariat «entre l’État et la société civile, et le secteur privé, en général, en vue de promouvoir le développement». M. Diab a précisé sur ce plan que «nul ne peut se substituer à l’État dans la détermination du cadre général du développement».
L’Association nationale pour les droits des handicapés au Liban, la Fondation Thomson et la délégation de la Commission européenne au Liban ont tenu hier, à l’hôtel Méridien Commodore, un séminaire régional d’évaluation des ateliers de formation organisés dans le cadre du projet d’Assistance régionale aux ONG au Liban, en Syrie et en Jordanie. Étaient présents à...