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Actualités - CHRONOLOGIES

F1 - Coulthard hérite d’une 3e place inespérée au GP d’Europe - Quand l’aîné des Schumacher fait la loi à Nuerburgring

Michael Schumacher (Ferrari) a eu le dernier mot au Grand Prix d’Europe, neuvième épreuve du championnat du monde de Formule 1, hier, au Nuerburgring. L’aîné de la famille s’est adjugé la quarante-neuvième victoire de sa carrière, la cinquième cette saison, en devançant le Colombien Juan-Pablo Montoya (Williams-BMW), le Britannique David Coulthard (McLaren-Mercedes) et son frère Ralf. Cette fois, Michael a su se faire respecter, repousser les attaques du cadet sans faire de sentiment. Et ce, dès l’extinction des feux. «Mon départ n’a pas été parfait, expliquait le vainqueur. J’ai vu Ralf à l’intérieur. Il fallait que je m’assure d’être en tête au premier virage. Alors j’ai dû user de tout ce qui était permis pour le repousser». « Dur pour Ralf » Michael tassait Ralf contre le muret des stands. La manœuvre était à la limite de la régularité et pas forcément au goût du cadet. Cependant, Ralf aurait sans doute pu contester la victoire à son aîné. Mais une pénalité devait ruiner ses espoirs. À la sortie des stands, juste après son premier ravitaillement (28e tour), effectué en même temps que la Ferrari de Michael, la Williams-BMW mordait légèrement la ligne blanche. Ralf se voyait infliger dix secondes de pénalité, en fait près de 30 secondes de perdues entre l’entrée et la sortie des stands. «Je suis vraiment déçu car j’avais une chance de vaincre chez moi. Mais je dois accepter cette pénalité. Je regardais dans mes rétroviseurs quand je suis sorti des stands et j’étais plus concentré sur le trafic que sur la ligne blanche», reconnaissait Ralf. Michael qui, lui, avait coupé la ligne d’entrée, s’en sortait sans sanction, avec le succès assuré. «Passer la ligne à l’entrée est permis, se justifiait Michael Schumacher. Nous en avions parlé au briefing. Mais à la sortie, la même manœuvre est dangereuse. Mais je reconnais que c’est dur pour Ralf». Le cadet éliminé de la course à la victoire, Michael Schumacher n’avait plus d’adversaire à sa taille. Si Juan-Pablo Montoya, sur l’autre Williams-BMW, relégué alors à dix secondes, avec des attardés entre lui et la Ferrari, exerçait une pression sur le triple champion du monde, il ne pouvait véritablement pas le menacer. Au Nuerburgring, dimanche, seules les Williams-BMW étaient de taille à rivaliser avec la Ferrari de Michael Schumacher. L’autre pilote de la Scuderia, Rubens Barrichello, avait dilapidé ses chances en se faisant surprendre au départ par les McLaren-Mercedes et la Jordan-Honda de Jarno Trulli. Une stratégie à un seul arrêt devait faire le reste, une même tactique utilisée par des McLaren-Mercedes dépassées. « C’était magique » Sans la pénalité de Ralf en effet, jamais David Coulthard n’aurait pu monter sur la troisième marche du podium et limiter les dégâts dans la course au titre mondial face à Michael Schumacher. Toutefois, vingt-quatre points quand même séparent maintenant les deux hommes. Mika Hakkinen, lui, naviguait en sixième position, loin, très loin de l’Allemand et des Williams-BMW. Les Ferrari, Williams-BMW et McLaren-Mercedes à l’arrivée, l’espoir de marquer des points pour la concurrence était réduit à néant. Personne ne pouvait cette fois récolter les accessits, ni Irvine et de la Rosa (Jaguar) ni Villeneuve (BAR-Honda). Les Jordan-Honda, Frentzen et Trulli, Panis (BAR-Honda) avaient pour leur part abandonné. Jean Alesi (Prost) était victime d’une sortie de piste, après une bagarre avec Raikkonen (Sauber) pour la dixième place, le premier abandon du Français cette saison. Déclarations Juan-Pablo Montoya (Col/Williams-BMW), deuxième : «La voiture était réellement compétitive dimanche et les choses ont plutôt bien tourné pour moi avec un peu de chance. Les premiers tours, je savais qu’il valait mieux être attentif. Je savais aussi que Ralf et Michael partiraient devant. Il était donc mieux de remonter doucement. La voiture était efficace et il y avait de quoi aller plus vite quand j’en avais besoin. D’autant que les pneus étaient vraiment bons et constants toute la course. Je dois remercier chacun des membres de l’équipe Williams-BMW pour cette bonne voiture». David Coulthard (GBR/McLaren-Mercedes), troisième : «Nous ne pouvions pas attendre plus de cette course et je dois être heureux de cette 3e place. J’ai réalisé un bon départ et pu passer Barrichello. Mes pneus arrières se sont dégradés rapidement avant de redevenir efficaces avant mon arrêt quand j’avais moins de carburant. J’étais alors capable d’attaquer. Cependant, nous n’allons pas nous lamenter et il va falloir travailler dur avant Magny-Cours. Le résultat de dimanche ne veut pas dire que le championnat est fini car il reste pas mal de courses. Aussi je ne suis pas trop démoralisé».
Michael Schumacher (Ferrari) a eu le dernier mot au Grand Prix d’Europe, neuvième épreuve du championnat du monde de Formule 1, hier, au Nuerburgring. L’aîné de la famille s’est adjugé la quarante-neuvième victoire de sa carrière, la cinquième cette saison, en devançant le Colombien Juan-Pablo Montoya (Williams-BMW), le Britannique David Coulthard (McLaren-Mercedes) et...