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Actualités - CHRONOLOGIES

PHOTOS - Une trentaine de clichés de Manoug dans le cadre du Village de la francophonie - Le Liban d’antan… au cœur de Beyrouth

De la place de l’Étoile au Grand Théâtre : trente agrandissements de paysages libanais, signés Manoug, accrochés sur les trente piliers d’arcades qui cernent (côté gauche) la rue Maarad, rendent à la fois hommage au talent d’un très grand photographe et à la beauté des sites du Liban d’avant-guerre, qu’il avait si bien su immortaliser. Manoug (1918-1994) était en effet le photographe en titre de l’Office du tourisme, du Festival de Baalbeck, ainsi que du club de spéléologie… Ses prises de vues ont servi à illustrer non seulement les prospectus, les affiches de tourisme et les programmes des festivités, mais aussi certaines émissions de timbres-poste et de billets de banque. En noir et blanc, de format 90 x 120, ces photographies, appartenant au «Cercle des amis de Manoug» et présentées dans le cadre d’une exposition au Village de la francophonie organisée par l’ambassade du Canada (pays d’émigration du photographe depuis 1977 jusqu’à sa mort), offrent un parcours visuel nostalgique des cinq mohafazats du Liban des années soixante à soixante-quatorze. Du Sud à la Békaa, en passant par Beyrouth, le Nord, le Mont-Liban, les paysages de Manoug retracent la mémoire d’un Liban qui hélas n’existe presque plus, évoquent des sites qui ont disparu : la place des Canons avec ses palmiers, la baie de Jounieh encore vierge de stations balnéaires, une scène de pâturage au bord du lac de Yammouné… Sans oublier les grands classiques que tout le monde connaît : les colonnes de Baalbeck éclairées, les Cèdres (un cliché fameux, tout en contraste d’ombre et de lumière), le Château de la mer à Tyr, etc. Ces œuvres photographiques d’une qualité remarquable valent la peine que l’on s’y arrête. Mais pour le «jeune» promeneur, il aurait mieux valu accompagner ces images de notices explicatives (lieu, date, situation actuelle du site, etc.), et pourquoi pas un panneau pour une petite présentation de l’artiste. Un regrettable oubli, que compensera peut-être l’article ci-après de M. Sami Karkabi, qui a bien connu Manoug.
De la place de l’Étoile au Grand Théâtre : trente agrandissements de paysages libanais, signés Manoug, accrochés sur les trente piliers d’arcades qui cernent (côté gauche) la rue Maarad, rendent à la fois hommage au talent d’un très grand photographe et à la beauté des sites du Liban d’avant-guerre, qu’il avait si bien su immortaliser. Manoug (1918-1994) était en...