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Actualités - CHRONOLOGIES

Détenus en Syrie - « Solida » appelle les autorités - françaises à intervenir

L’association franco-libanaise pour la défense des droits de l’homme Solida (Soutien aux libanais détenus arbitrairement) a demandé aux autorités françaises et européennes, à l’occasion de la prochaine visite du président Bachar el-Assad en France, «d’intervenir auprès du président syrien en faveur des Libanais détenus arbitrairement en Syrie» et «d’en faire une question prioritaire lors des échanges bilatéraux avec la Syrie». Notant que la visite du président Assad coïncidera avec la journée internationale de soutien aux victimes de tortures, fixée au 26 juin par l’Assemblée générale de l’Onu, Solida a appelé le chef de l’État syrien a «mettre un terme au crime continu constitué par la disparition forcée, c’est-à-dire à faire libérer tous les Libanais enlevés au Liban et détenus arbitrairement au secret en territoire syrien, à faire cesser tout recours à la pratique des disparitions forcées en territoire libanais et à restituer aux familles les corps de ceux qui sont morts en détention, ou à défaut, de rendre publique une liste nominative des morts». Solida a également demande au président Assad «d’ordonner des enquêtes sur les allégations de torture par des agents gouvernementaux, et en particulier sur les conditions de détention et les exécutions sommaires à la prison de Palmyre». L’association franco-libanaise a élaboré un rapport sur «les conditions de détention et les tortures que pourraient subir les prisonniers libanais en Syrie, notamment à la prison de Palmyre, ou nombre de Libanais pourraient être détenus au secret aujourd’hui». le rapport contient une liste d’une trentaine de méthodes de torture qui seraient pratiquées à Palmyre, d’après le témoignage d’anciens prisonniers libérés, a ajouté Solida. «Nous espérons que la question des prisonniers sera soulevée auprès du président syrien et que celui-ci souhaitera mettre un terme immédiat à ces violations», a conclu l’association. de son côte, le comité des parents des détenus libanais en Syrie et l’association libanaise pour la défense des droits de l’homme Solide (soutien aux Libanais en détention et exilés) ont déplore la procédure suivie par la commission ministérielle présidée par M. Fouad el-Saad, chargée d’accepter les demandes des parents de prisonniers. Selon le comité des parents de détenus, présidé par Mme Sonia Eid, la commission a demandé aux parents «de prouver la présence de leurs proches en Syrie au lieu d’assumer ses responsabilités et d’enquêter elle-même sur chaque cas». «Nous rejetons totalement cette méthode. les parents n’auraient pas eu besoin de cette commission s’ils étaient eux-mêmes en mesure d’enquêter», a souligné le comité, en appelant l’État libanais a traiter une fois pour toutes ce dossier «avec sérieux et transparence». «Pourquoi le président Lahoud ne nous reçoit-il pas, lui qui affirme que les portes de Baabda sont ouvertes à tout le monde ?», a-t-il demandé. Le comité a enfin affirmé «qu’en cas de non-coopération des autorités libanaises», il «aura recours aux organisations internationales telles que le Parlement européen ou l’Onu pour obtenir de l’aide». Enfin, l’association Solide a critiqué l’attitude de l’État libanais dans le dossier des prisonniers, et qui est conforme aux déclarations du procureur général Adnan Addoum en décembre dernier, lequel avait considéré le dossier comme «clos».
L’association franco-libanaise pour la défense des droits de l’homme Solida (Soutien aux libanais détenus arbitrairement) a demandé aux autorités françaises et européennes, à l’occasion de la prochaine visite du président Bachar el-Assad en France, «d’intervenir auprès du président syrien en faveur des Libanais détenus arbitrairement en Syrie» et «d’en faire une...