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Actualités - CHRONOLOGIES

Scandales provoqués par des produits - libanais dans le monde

Zouheir Berro, président de «Consumers Lebanon», a lancé une véritable bombe lors de la conférence de presse conjointe avec les deux experts de «Consumers International». Selon lui, «des produits libanais divers, allant de la téhiné aux pistaches, ont été détournés aux frontières de divers pays européens». Il a ajouté : «Les causes ? Falsification de dates d’expiration et d’informations inscrites sur l’étiquette, produits cancérigènes dans la composition, mauvais dosages…». M. Berro a déclaré à L’Orient-Le Jour avoir eu vent de ces informations par des sources commerciales internationales. «L’industrie agroalimentaire représente un tiers des exportations libanaises, donc un grand poids économique, a-t-il ajouté. Or ce secteur est en danger ! Il y a eu vingt cas d’empoisonnement en Suède par la farine libanaise. La Suède a alerté à leur suite tous les pays européens pour les prévenir contre ce produit libanais». Il s’est demandé «si telle est la marchandise qu’on envoie aux pays développés, quelle est celle qu’on nous réserve ici ?». Interrogé par L’Orient-Le Jour sur d’éventuelles mesures prises par les autorités libanaises envers les contrevenants après la divulgation de telles informations (qui, paraît-il, sont parvenues aux responsables), M. Berro a précisé qu’il n’y en a eu aucune jusqu’à présent. Un ingénieur industriel présent a cependant défendu l’industrie libanaise, soulignant que «90% des usines libanaises travaillent énormément et maintiennent une excellente qualité sans être subventionnées. Il ne faut donc pas accuser ce secteur n’importe comment». Il a poursuivi : «C’est au consommateur d’être éveillé et de savoir choisir ses produits». Mais que peut faire le consommateur quand le producteur triche ? «J’espère que l’association de protection pourra alors l’aider», a-t-il répondu. Par ailleurs, la malhonnêteté de certains, qu’il ne faut pas généraliser, n’est pas la seule lacune à montrer du doigt. L’absence de laboratoires spécialisés et compétents rend pratiquement impossible le contrôle des produits, que ce soit par l’État ou par le producteur. Comme l’a fait remarquer une intervenante, «le contrôle devrait s’appliquer aussi bien sur les produits locaux qu’importés, dans un pays où l’on nous vend souvent des produits de seconde catégorie à prix très chers». Pour sa part, Antoine Ghorayeb, directeur du service de sensibilisation du ministère de l’Environnement, a rappelé qu’il existe un service de protection du consommateur au ministère de l’Économie auquel il faudrait avoir recours en pareil cas.
Zouheir Berro, président de «Consumers Lebanon», a lancé une véritable bombe lors de la conférence de presse conjointe avec les deux experts de «Consumers International». Selon lui, «des produits libanais divers, allant de la téhiné aux pistaches, ont été détournés aux frontières de divers pays européens». Il a ajouté : «Les causes ? Falsification de dates...