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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Débat - Vingt-trois personnalités adoptent en Suisse un document en vue de « l’union nationale » - Vers la création d’un nouveau comité de dialogue

Vingt-trois hommes politiques, universitaires et intellectuels libanais de divers horizons se sont réunis du 16 au 20 juin à Montreux, en Suisse, et ont adopté à l’issue de leurs travaux un document ambitionnant de réduire par le dialogue les foyers de tension entre les différentes composantes libanaises. Ils sont convenus à cet effet de la création d’un comité de dialogue qui devra se réunir périodiquement et œuvrer à la réalisation de «l’union nationale». La rencontre a été organisée à l’initiative conjointe du Groupe arabe pour le dialogue islamo-chrétien et du Conseil des églises du Moyen-Orient. Elle a regroupé les personnalités suivantes : Salwa Baassiri, Joseph Bahout, Hareth Chéhab, Mahmoud Comati, Roger Dib, Hani Fahs, Samir Frangié, Abbas Halabi, Maroun Hélou, Riad Jarjour, Simon Karam, Fadia Kiwan, Saoud el-Mawla, Camille Ménassa, Antoine Messarra, Tarek Mitri, Nawaf Moussaoui, Jean Salmanian, Mohammad Sammak, Radwane Sayed, Farès Souhaid, Sleimane Takieddine et Khaled Ziadé. Les participants «se sont entendus pour faire de cette rencontre un noyau pour la création d’un comité de dialogue appelé à se réunir périodiquement afin de suivre les développements et de s’efforcer de consolider la solidarité et de réaliser l’unité nationale», souligne le document adopté. Les promoteurs de cette initiative estiment que la création d’un tel comité s’impose «du fait des tendances constatées aujourd’hui à l’exagération des différences et au rétrécissement des aires de retrouvailles entre Libanais, notamment entre les jeunes». «Le comité aura ainsi pour tâche d’examiner les moyens de lutter contre les mécanismes du jeu confessionnel et, ce faisant, d’identifier les foyers de tension à partir desquels sont aiguisés les sentiments confessionnels et sectaires», ajoute le document. «Tout en s’employant à renforcer la culture du dialogue entre chrétiens et musulmans, le comité s’emploiera à empêcher les différences politiques de se transformer en dissensions religieuses ou communautaires», soulignent les signataires. Ils se promettent, d’autre part, d’agir pour «réguler l’action de l’État et de ses institutions à l’ombre du pacte de coexistence et pour hâter l’application de toutes les dispositions» des accords de Taëf. Le comité se donnera aussi pour mission de «renforcer l’unanimité libanaise autour des questions liées à la souveraineté nationale, à la libération et à la coexistence». Il s’emploiera, en outre, à «débattre de la consolidation des libertés publiques et de la réactivation de la vie démocratique par le biais d’une loi électorale assurant une représentation populaire authentique et contribuant à renouveler les élites et à asseoir la crédibilité de l’État et la confiance des citoyens». Les participants se proposent par ailleurs de raffermir sur le plan éducatif les connaissances religieuses des uns et des autres, de sorte à «en finir avec l’ignorance mutuelle» et «le fanatisme». Enfin, ils se sont prononcés en faveur du «soutien à la résistance face à l’agression israélienne» et de l’appui à l’intifada palestinienne.
Vingt-trois hommes politiques, universitaires et intellectuels libanais de divers horizons se sont réunis du 16 au 20 juin à Montreux, en Suisse, et ont adopté à l’issue de leurs travaux un document ambitionnant de réduire par le dialogue les foyers de tension entre les différentes composantes libanaises. Ils sont convenus à cet effet de la création d’un comité de dialogue...