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Actualités - CHRONOLOGIES

Université libanaise - Des étudiants des sections II chez le député du Kesrouan - Farid el-Khazen demande à l’État de renoncer à la réunification

«La réunification des sections de Beyrouth et du Mont-Liban a été demandée à un moment inopportun. C’est une décision malvenue, au niveau académique, politique et économique. Il est demandé au Conseil des ministres de revenir demain (aujourd’hui), sur cette décision, car il y va de l’avenir des étudiants des sections II, en grève depuis plus d’un mois. Et si aucune solution ne nous est proposée, nous durcirons notre mouvement jusqu’à amener l’État à revoir sa position». C’est ce qu’a promis hier M. Farid el-Khazen, député maronite du Kesrouan, à une délégation représentant les étudiants des sections II de l’Université libanaise qu’il a reçue à son bureau à Kaslik. Pour le député du Kesrouan, ce problème de la réunification des sections de l’UL doit rester dans son cadre strictement académique loin de toute considération politique. «Il n’est pas question que la réunification des sections de Beyrouth et du Mont-Liban, ou de toutes les autres sections de l’UL, soit soumise à des considérations politiques, c’est un dossier strictement académique et c’est dans ce cadre-là qu’il doit être envisagé. Autrement, le problème sera faussé à la base et c’est l’université, en tant qu’entité morale, et les étudiants, qui seront les premiers perdants d’une politique erronée, ce que nous ne pouvons admettre», a encore dit M. el-Khazen aux étudiants venus le rencontrer dans le cadre de la campagne de sensibilisation qu’ils mènent depuis qu’ils ont déclaré la grève le 14 mai dernier. Le député du Kesrouan a en outre estimé qu’ il est temps que de nouveaux doyens soient nommés pour que le conseil de l’université soit de nouveau opérationnel. «Bientôt un an que l’université se trouve sans conseil, c’est une situation des plus étranges mais aussi des plus condamnables. Les nouveaux doyens doivent être rapidement nommés d’après des critères strictement académiques, car l’université n’est aucunement une arène politique et ne peut faire l’objet d’une quelconque répartition des lots de consolation aux différentes parties politiques», a-t-il encore expliqué aux étudiants à qui il a promis son soutien inconditionnel et une intervention sérieuse auprès des autorités de tutelle et du président de la République. «Nous prendrons contact avec les responsables à commencer par le chef de l’État et le président du Conseil, à qui nous expliquerons toute la portée de cette question plus que vitale pour les quelque vingt mille étudiants que vous représentez. À part le fait que c’est notre devoir de le faire, je suis profondément convaincu de la justesse de votre position et je la défendrai auprès des collègues amis. C’est une bataille que nous espérons gagner, car l’université doit rester l’affaire des siens et toute modification de ses statuts doit respecter cette spécificité, autrement c’est l’ensemble de l’édifice qui sera fragilisé, ce que nous espérons pouvoir éviter», a-t-il dit en conclusion.
«La réunification des sections de Beyrouth et du Mont-Liban a été demandée à un moment inopportun. C’est une décision malvenue, au niveau académique, politique et économique. Il est demandé au Conseil des ministres de revenir demain (aujourd’hui), sur cette décision, car il y va de l’avenir des étudiants des sections II, en grève depuis plus d’un mois. Et si aucune...