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Actualités - CHRONOLOGIES

Liban-Syrie - Des chars quittent le Liban - Le retrait, d’une ampleur inconnue, se poursuit

L’armée syrienne a poursuivi hier, pour le deuxième jour consécutif, un allégement de son dispositif militaire au Liban, dont l’ampleur finale reste inconnue en raison du mutisme officiel. Un responsable libanais a indiqué hier à l’AFP, sous couvert d’anonymat, que de «nombreuses positions et un important matériel» militaires syriens allaient être évacués dans la nuit de vendredi à samedi, sans plus de détails. Le peu d’informations données par les autorités libanaises, le mutisme de la Syrie et l’interdiction faite à la presse de pénétrer dans les zones de toute évidence dégarnies contribuent à maintenir le flou sur l’ampleur du redéploiement. À l’aube, hier, les soldats syriens avaient évacué, totalement ou partiellement, une demi-douzaine de positions réparties entre les secteurs de Baabda et du Metn. Jeudi, les forces syriennes s’étaient retirées d’une douzaine de positions dans les mêmes régions, ainsi que dans celle de Hadeth. Mais des sentinelles ont été maintenues dans certaines positions évacuées la veille et il n’a pas été possible de savoir si elles protégeaient du matériel toujours en place ou annonçaient un retour des troupes. Pour l’instant, plusieurs centaines d’hommes ont été retirés des positions évacuées et un grand nombre d’entre eux se sont regroupés à Dhour Choueir, l’un des verrous routiers, avec Mdeirej, contrôlant l’accès à la Békaa. Dans la nuit de jeudi à vendredi les forces syriennes ont commencé à retirer des chars du Liban. Des témoins cités par l’agence Reuters ont vu des dizaines de gros camions militaires chargés de chars et d’autres pièces d’équipement se diriger vers la frontière syrienne en passant par Chtaura. La police militaire syrienne avait installé des postes de contrôle pour accélérer le passage des convois. Les milieux politiques continuaient hier à s’interroger sur l’ampleur du redéploiement. Ils se demandaient notamment si les forces syriennes allaient se retirer jusqu’à la Békaa, conformément à l’accord de Taëf (1989), ou s’il s’agissait d’un retrait partiel de régions chrétiennes pour désamorcer la campagne antisyrienne menée ces derniers mois. Le gouvernement s’est contenté jeudi soir de qualifier de positifs les mouvements de troupes syriennes. L’armée libanaise a indiqué que le redéploiement devait se poursuivre jusqu’à la fin de la semaine.
L’armée syrienne a poursuivi hier, pour le deuxième jour consécutif, un allégement de son dispositif militaire au Liban, dont l’ampleur finale reste inconnue en raison du mutisme officiel. Un responsable libanais a indiqué hier à l’AFP, sous couvert d’anonymat, que de «nombreuses positions et un important matériel» militaires syriens allaient être évacués dans la...