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Actualités - CHRONOLOGIES

Présence syrienne - Yarzé et Baabda évacués, prochaine étape Hadeth, Fanar, Aïn-Saadé et Beit-Méry - Le redéploiement s’achèverait d’ici à la fin de la semaine

Pour les observateurs sur le terrain, il s’agit bel et bien d’un redéploiement des troupes syriennes de certaines régions du pays et non d’une simple relève. Ce redéploiement entamé dans la nuit de mercredi devrait se poursuivre jusqu’à la fin de la semaine. Conformément au communiqué publié par le commandement de l’armée libanaise, il englobe en tous cas les unités stationnées notamment à Yarzé et à Baabda. Mais d’autres secteurs commençaient déjà à être évacués tard dans la nuit d’hier, à Hadeth, Fanar et Aïn-Saadé. À partir d’aujourd’hui, les forces syriennes devraient aussi quitter Beit-Méry. «Nous avons commencé cette nuit à évacuer toutes nos positions dans le secteur (de Yarzé et de Baabda). Nous allons terminer dans la journée», a indiqué à l’AFP, sous couvert de l’anonymat, un colonel syrien dans une position surplombant le ministère de la Défense. Selon lui, «ce redéploiement s’inscrit dans le cadre de l’accord de Taëf». Toutefois, dans certains cas, les mouvements de troupes ne semblaient être que des relèves. Un officier syrien, qui supervisait le démantèlement d’une position voisine et le chargement de camions par ses soldats, a assuré à l’AFP que «d’autres soldats syriens doivent venir s’y installer». En milieu de journée, aucune position syrienne n’avait encore été remise à l’armée libanaise, mais certaines étaient visiblement vidées. Le commandement de l’armée a spécifié dans ce cadre que les troupes libanaises ne remplaceraient pas forcément les forces syriennes dans les endroits évacués. Entre-temps, sur la route de Damas, des convois de camions et d’autocars militaires syriens, frappés des portraits du défunt président Hafez el-Assad et de son fils Bachar, chargés de matelas et de lits démontés, se dirigeaient vers l’est. Selon un officiel libanais, le regroupement aura lieu dans la région de Dhour Choueir. Plusieurs officiers syriens sur le terrain ont confirmé cette destination. Ce mouvement, a indiqué un haut responsable à l’AFP, n’est que la suite de ce qui avait été entamé au printemps 2000, qui avait vu de nombreux barrages routiers et postes militaires syriens démantelés de Tripoli à Saïda, en passant par Beyrouth et sa banlieue. Selon des observateurs dans la capitale, la tension régionale est telle que le mouvement de troupes syriennes est interprété par certains experts comme une possible précaution militaire destinée à rendre moins vulnérables les soldats de Damas, en cas de représailles israéliennes.
Pour les observateurs sur le terrain, il s’agit bel et bien d’un redéploiement des troupes syriennes de certaines régions du pays et non d’une simple relève. Ce redéploiement entamé dans la nuit de mercredi devrait se poursuivre jusqu’à la fin de la semaine. Conformément au communiqué publié par le commandement de l’armée libanaise, il englobe en tous cas les...