Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS
Aoun : « Une ruse qui ne passe pas »
le 15 juin 2001 à 00h00
L’ancien Premier ministre Michel Aoun a minimisé l’importance du redéploiement qu’il a qualifié de «ruse à laquelle il ne faut pas se laisser prendre». Dans une interview téléphonique accordée à la chaîne de télévision LBCI, il a déclaré que le retrait syrien doit nécessairement être l’aboutissement d’un programme bien défini. Le général Aoun a rappelé les propos tenus par le président de la République Émile Lahoud qui assurait, à la veille de son départ pour le Maroc, que l’armée syrienne restera au Liban jusqu’à l’instauration d’une paix globale dans la région. «C’est-à-dire que les Syriens resteront longtemps, sinon indéfiniment au Liban», selon le général Aoun. Il a ajouté que «ce qui se passe actuellement n’est qu’une ruse destinée à redorer le blason de la Syrie et à laquelle il ne faut pas se laisser prendre, car le retrait syrien relève d’une décision politique qui ne doit émaner que de la présidence de la République ou de la présidence du Conseil». À une question visant à savoir ce qui pourrait être positif à ce niveau, il a répondu qu’il considérait comme positifs «le dialogue national et la formation d’un gouvernement au sein duquel seraient représentés les opposants à la présence syrienne au Liban».
L’ancien Premier ministre Michel Aoun a minimisé l’importance du redéploiement qu’il a qualifié de «ruse à laquelle il ne faut pas se laisser prendre». Dans une interview téléphonique accordée à la chaîne de télévision LBCI, il a déclaré que le retrait syrien doit nécessairement être l’aboutissement d’un programme bien défini. Le général Aoun a rappelé...
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