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Actualités - ANALYSES

Émigrés - Vaste campagne de recensement - du palais Bustros en Afrique

Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Après les multiples tribulations que les Libanais d’Afrique ont connues, notamment en République démocratique du Congo (RDC), le ministère des Affaires étrangères a enfin décidé d’élaborer un «plan de secours» au cas où les émigrés venaient à connaître de nouvelles vexations dans les pays du continent. Pour ce faire, selon des sources informées, le palais Bustros a d’ores et déjà entrepris une vaste campagne de recensement de la diaspora en Afrique, le but étant de s’informer sur la situation économique, sociale, juridique et culturelle des membres de chacune des colonies libanaises, en tenant compte de leur intégration au sein de la société où ils vivent et des alliances régionales ou internationales établies par les pays d’accueil. En vue de mener à bien cette tâche considérable, le ministère des AE a commencé d’abord par enquêter sur le statut administratif et technique des ambassades libanaises en Afrique. Pour Beyrouth, en effet, il s’agit d’abord de promouvoir l’image du Liban dans les pays d’émigration et de développer par conséquent les relations bilatérales entre les deux parties. Le ministère attend à présent des rapports à ce sujet des ambassades libanaises dans les pays africains suivants : la RDC, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Ghana, la Guinée, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et l’Angola. Un questionnaire est adressé à toutes ces chancelleries en vue d’obtenir des précisions sur l’état des relations bilatérales. D’autre part, les missions diplomatiques doivent fournir à Beyrouth des renseignements sur le nombre des émigrés libanais, sur leur profession, leur niveau académique, etc. Les autres questions auxquelles les ambassades doivent également répondre concernent les relations diplomatiques qu’entretiennent les pays où ils se trouvent aux niveaux régional et international. Encore faut-il que ces chancelleries disposent du matériel technique adéquat en vue de donner satisfaction au palais Bustros. Il convient de signaler dans ce cadre que l’ambassade du Liban à Kinshasa ne dispose même pas d’un téléphone lui permettant de se mettre en contact direct avec Beyrouth… Notons enfin qu’il y a environ 200 000 Libanais répartis sur tout le continent africain. Leur nombre diminue ou augmente en fonction de l’état de la sécurité dans chacun de ces pays.
Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Après les multiples tribulations que les Libanais d’Afrique ont connues, notamment en République démocratique du Congo (RDC), le ministère des Affaires étrangères a enfin décidé d’élaborer un «plan de secours» au cas où les émigrés venaient à connaître de nouvelles vexations dans les pays du continent. Pour ce faire,...