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Actualités - CHRONOLOGIES

Baabda - Une délégation de l’Assemblée nationale française reçue par le chef de l’État - Lahoud : C’est le moment de débloquer - le processus de paix

Le chef de l’État, le général Émile Lahoud, a considéré que «l’occasion se présente aujourd’hui pour un redémarrage du processus de paix régionale», après avoir souligné la gravité de la situation dans la région devant une délégation parlementaire française. Le général Lahoud a reçu dans la matinée une délégation du Groupe d’amitié libano-française à l’Assemblée nationale française, conduite par M. Gerard Bapt et formée des députés Bruno Bourg-Broc, Richard Cazenave, Bernard Charles, Roland Garrigues et Bernadette Isaac-Sibille. L’entretien s’est déroulé en présence de l’ambassadeur de France Philippe Lecourtier et du deuxième secrétaire de la chancellerie Jean-Marc Grosgurin. Le président, qui a passé en revue avec ses hôtes la situation dans la région, a assuré que le Moyen-Orient «est toujours en ébullition en raison des agressions israéliennes incessantes contre le peuple palestinien et des menaces persistantes contre le Liban et la Syrie» réaffirmant l’attachement de Beyrouth à une paix juste, durable et globale. Le chef de l’État a insisté sur le fait que le conflit israélo-arabe «ne peut pas être réglé par des solutions tronquées» avant de déclarer : «L’occasion se présente aujourd’hui pour une intervention qui mènerait à un déblocage du processus de paix parce que la situation (dans la région) est devenue tellement grave qu’il n’est plus permis de garder les bras croisés, d’autant que les prises de position du Premier ministre israélien (Ariel Sharon) ne prêtent pas à l’optimisme». M. Lahoud a également exposé devant ses visiteurs les raisons qui ont poussé le Liban à engager des réformes administratives et financières, assurant que ces réformes se poursuivront «afin de renforcer la confiance du monde dans notre pays». Concernant la visite d’État qu’il a récemment effectuée à Paris, le président a souligné qu’elle a contribué à renforcer les relations libano-françaises, ajoutant qu’il a exposé aux responsables français « en toute objectivité la position du Liban par rapport aux développements sur les doubles planes interne et régional». Après avoir souligné l’importance du rôle que la France «continue de jouer au Moyen-Orient en général et au Liban en particulier», M. Lahoud a affirmé «la disposition des dirigeants français à poursuivre ce rôle à travers les nouvelles données qu’ils ont recueillies à la suite des entretiens officiels» qu’il a eus avec eux à Paris. Le chef de l’État a aussi mis l’accent sur l’importance du sommet de la francophonie et de la coopération libano-française dans les domaines administratifs et pédagogiques. À son tour, M. Bapt a fait valoir que la visite du président Lahoud à Paris «a eu un écho positif parce qu’elle a mis en relief clairement la position du Liban par rapport aux problèmes qui se posent». Au terme de l’entretien, la délégation qui devait se rendre plus tard auprès du vice-président de la Chambre Élie Ferzli a remis au chef de l’État la médaille de l’Assemblée nationale. Le président Lahoud a conféré ensuite avec ministre de l’Information Ghazi Aridi qui lui a communiqué les préparatifs de la conférence des ministres arabes de l’Information qui se tiendra la semaine prochaine à Beyrouth. Il a reçu MM. Élie, Michel et Nagi Skaf, ainsi que M. Roucheid el-Khazen, ancien député. Parmi les visiteurs du chef de l’État, les ambassadeurs du Soudan Moustapha Abdel-Hamid Cap el-Rafiq et d’Inde Ajai Choudhry, venus tous deux lui faire leurs adieux à l’occasion de leur départ définitif du Liban.
Le chef de l’État, le général Émile Lahoud, a considéré que «l’occasion se présente aujourd’hui pour un redémarrage du processus de paix régionale», après avoir souligné la gravité de la situation dans la région devant une délégation parlementaire française. Le général Lahoud a reçu dans la matinée une délégation du Groupe d’amitié libano-française à...