Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIES

Osmose entre Libanais de tous bords

Une canonisation est toujours un événement exceptionnel, mais celle de sainte Rafqa aura représenté, pour de larges groupes de Libanais issus de la diaspora et de la patrie-mère, un véritable moment d’osmose. L’atmosphère était à la détente, à l’amitié et à la joie, comme l’ont confirmé de nombreux témoignages. Un fait à relever : l’énergie déployée par les différentes paroisses maronites de par le monde, non seulement pour garder les Libanais unis et proches de leur patrie, mais également pour les pousser à faire le voyage jusqu’à Rome. «Cela fait 45 ans que j’habite le Venezuela, mais je porte toujours le Liban dans mon cœur», lance Saïd Sarkis Maarawi, un émigré libanais, parlant l’arabe avec l’accent de son Zghorta natal. Sa femme, Thérèse, affirme : «Nous construisons une église maronite à Caracas, rien qu’avec les donations de Libanais !». Pour sa part, Barbara Gaspard, une jeune Libanaise née au Canada et parlant arabe avec difficulté, raconte sa joie d’être là. «C’est incroyable, la foi que l’on ressent ici, dit-elle. Tous les pays sont représentés, nous avons nous-mêmes rencontré des membres de la famille venant de plusieurs parties du monde». Elle confirme que «l’on se sent très proche de tout le monde, on noue facilement des amitiés et on se voit souvent». «Nous nous sentons tous chez nous, en Italie, le croyez-vous ?», conclut-elle, résumant en quelques mots la situation.
Une canonisation est toujours un événement exceptionnel, mais celle de sainte Rafqa aura représenté, pour de larges groupes de Libanais issus de la diaspora et de la patrie-mère, un véritable moment d’osmose. L’atmosphère était à la détente, à l’amitié et à la joie, comme l’ont confirmé de nombreux témoignages. Un fait à relever : l’énergie déployée par les...