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Actualités - CHRONOLOGIES

Justice - Libération de Raymond Sarkis

L’homme d’affaires Raymond Sarkis, écroué il y a trois jours parce que la justice le soupçonnait de trafic de drogue, a été libéré hier, a-t-on appris de source judiciaire. Le juge d’instruction Jean Fahd, qui avait décidé vendredi l’arrestation pour les besoins de l’enquête de M. Sarkis et de deux autres personnes, Badaoui Antoun et Adib Khoury, a demandé à la brigade antistupéfiants d’élargir le premier, a-t-on ajouté. Le juge a conclu que l’accusation portée contre lui par MM. Antoun et Khoury était «inexacte». MM. Antoun et Khoury avaient soutenu avoir kidnappé le 27 mai M. Sarkis pour l’obliger à leur verser leur part dans une opération de trafic de drogue. M. Sarkis, ancien consul honoraire de Lituanie au Liban, avait été séquestré durant vingt-quatre heures dans une maison abandonnée, au Liban-Nord, avant de recouvrer la liberté après avoir soudoyé son geôlier, de nationalité syrienne. Selon l’AFP, M. Sarkis a fait fortune pendant la guerre dans l’importation de tabac et d’alcool vers le Liban, via Chypre. Il est l’un des amis personnels du président chypriote Glafcos Cléridès. Par ailleurs, l’avocat de M. Sarkis, Roy Madcour, a communiqué à L’Orient-Le Jour des précisions concernant cette affaire. En voici la teneur : «Les causes du rapt sont exclusivement dues à la rançon. M. Sarkis ne connaissait pas les ravisseurs et n’avait jamais eu à faire avec eux auparavant. Les résultats de l’enquête menée de concert par le procureur général du Mont-Liban et par le bureau de lutte contre les stupéfiants ont prouvé que la thèse invoquée par les ravisseurs était dénuée de tout fondement. Enquête qui a été étayée par des perquisitions minutieuses et par l’audition de témoins multiples». «M. Sarkis a été relâché car aucune charge n’a été retenue contre lui et non pas comme publié (dans la presse) parce que l’affaire remonterait au début de 1990 et qu’elle serait couverte par la loi d’amnistie».
L’homme d’affaires Raymond Sarkis, écroué il y a trois jours parce que la justice le soupçonnait de trafic de drogue, a été libéré hier, a-t-on appris de source judiciaire. Le juge d’instruction Jean Fahd, qui avait décidé vendredi l’arrestation pour les besoins de l’enquête de M. Sarkis et de deux autres personnes, Badaoui Antoun et Adib Khoury, a demandé à la...