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Actualités - CHRONOLOGIES

ENSEIGNEMENT - La grande misère - des écoles publiques

En collaboration avec la fondation Issam Farès, le ministère de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur a organisé samedi un congrès pédagogique placé sous le thème de la situation des écoles supérieures au Akkar, en présence de plusieurs personnalités du monde de l’enseignement, de la religion et de la politique. Premier à prendre la parole, le Dr Paul Salem, représentant le vice-président du Conseil Issam Farès, a assuré que «la situation des écoles publiques est identique partout au Liban, du fait du manque de la planification depuis l’accession du pays à l’indépendance auquel est venu s’ajouter l’effondrement des institutions étatiques durant les années de guerre. Une fois la paix instaurée, tous les gouvernements qui se sont succédé se sont attelés à la renaissance de l’école publique dans le cadre d’un plan de développement global». «Le pays tout entier est en quête d’une union nationale que seule l’école publique peut assurer», a-t-il ajouté, invitant les «municipalités et toutes les ONG concernées» à soutenir l’école publique. C’était ensuite au tour du directeur général au ministère de l’Éducation Mtanios Halabi de prendre la parole pour, lui aussi, constater l’identité de la situation dans toutes les écoles publiques libanaises et assurer la détermination de l’État à l’améliorer. Toujours sur le même plan, le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur Abdel-Rahim Mrad a estimé que «l’école publique a été victime de la négligence et du laisser-aller». Il a ajouté que la relance de l’école publique nécessite «de nouveaux programmes, des bâtiments modernes, des instituteurs compétents et de manuels scolaires adéquats, sans oublier la satisfaction des revendications du corps enseignant». M. Mrad a tenu ces propos au cours de la cérémonie de clôture de l’année scolaire à l’école publique de Achkout qui s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités, notamment les députés Mansour Ghanem el-Bone, Abbas Hachem et Farès Boueiz représenté par son épouse, Mme Zalfa Boueiz. Par ailleurs, dans un discours prononcé au cours d’une rencontre au centre universitaire de technologie à Deddé (Koura), M. Mrad a insisté sur la nécessité de contribuer au développement de l’enseignement tant public que privé. «Nous nous trouvons dans un pays convaincu de la liberté de l’enseignement et persuadé que les deux secteurs ne peuvent être que complémentaires», a-t-il ajouté, avant de rendre hommage à la France pour son appui constant au Liban. La rencontre s’est déroulée en présence de plusieurs députés de la région, du directeur du Centre culturel français Jacques Lebeau représentant l’ambassadeur de France au Liban Philippe Lecourtier, du directeur de l’Agence universitaire francophone et de plusieurs autres personnalités du monde de l’enseignement.
En collaboration avec la fondation Issam Farès, le ministère de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur a organisé samedi un congrès pédagogique placé sous le thème de la situation des écoles supérieures au Akkar, en présence de plusieurs personnalités du monde de l’enseignement, de la religion et de la politique. Premier à prendre la parole, le Dr Paul...