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Actualités - CHRONOLOGIES

Diplomatie - L’ambassadeur des États-Unis a fait ses adieux à Joumblatt - Satterfield : Le conflit israélo-palestinien - ne devrait pas se répercuter au Liban

L’ambassadeur des États-Unis David Satterfield ne voit «aucune raison pour que le conflit israélo-palestinien ait des répercussions au Liban», ce qui ne semble pas être le point de vue du chef du PSP Walid Joumblatt qui juge pour sa part que «la situation politique au Liban est liée en partie à la situation dans la région». Le leader druze a reçu samedi à Moukhtara le chef de la mission diplomatique américaine, venu lui faire ses adieux à l’occasion de son départ définitif du Liban. M. Satterfield était accompagné d’un groupe de diplomates américains dont le premier secrétaire de l’ambassade David Hale. Répondant aux questions de la presse à sa sortie de Moukhtara, M. Satterfield a réaffirmé que la nouvelle Administration américaine suivra de près le dossier israélo-palestinien à travers son émissaire spécial dans la région, estimant que «les deux parties au conflit doivent saisir cette occasion pour arrêter la violence et les massacres et s’engager dans un dialogue». «Nous sommes prêts à aider mais les parties (israélienne et palestinienne) doivent elles-mêmes initier un dialogue et mettre fin au cycle de violence et nous ne voyons aucune raison pour que le conflit israélo-palestinien se répercute sur le Liban». Interrogé sur le conflit israélo-libanais sur les hameaux de Chebaa, il s’est contenté de répondre : «La prise de position du secrétaire général de l’Onu était très claire à ce sujet». De son côté, M. Joumblatt a constaté que la région vit dans «un cycle de violence terrible», estimant que le conflit israélo-palestinien «ne sera résolu qu’à travers une application des résolutions internationales, c’est-à-dire après le démantèlement des colonies en Cisjordanie et à Gaza». «C’est là, la seule chose capable de rassurer les Palestiniens sur l’édification d’un État autonome», a-t-il ajouté, avant d’indiquer, en réponse à une question, que «la situation politique au Liban est liée en partie à la situation dans la région». «Elle est aussi tributaire d’une bonne gestion du dossier économique et de développement», a-t-il ajouté. M. Joumblatt a exprimé le souhait que le chef de l’État, le général Émile Lahoud «rassemble tous les Libanais afin que nous puissions, ensemble, faire face aux problèmes de développement, économiques et par conséquent, aux problèmes politiques». Au sujet des hameaux de Chebaa, il a réaffirmé son souhait d’une définition des frontières internationales «pour que le caractère libanais de ces fermes soient confirmé». «Ce sera un acquis pour le Liban et la Syrie, ainsi qu’une preuve du respect des lois internationales», a ajouté M. Joumblatt. Le leader druze a par ailleurs rendu hommage à M. Satterfield qui a aidé les habitants de la Montagne, les déplacés et les résidents à travers un programme de développement financé par l’Agence américaine de développement, a-t-il expliqué. «Je souhaiterai que ce programme se poursuive», a ajouté M. Joumblatt. Notons que le leader druze avait offert à Moukhtara un déjeuner en l’honneur de ses hôtes. Étaient également conviés, les membres de son bloc parlementaire, les ministres Marwan Hamadé, Ghazi Aridi et Fouad el-Saad et les députés Akram Chéhayeb, Salah Honein, Ayman Schoucair, Alaeddine Terro, Nehmé Tohmé, Nabil Boustany, Élie Aoun, Bassem Sabeh, Antoine Andraos, Mohamed Hajjar, Abdallah Farhat, Antoine Ghanem et Georges Dib Nehmé, ainsi que le vice-président du PSP pour les affaires extérieures Doureid Yaghi.
L’ambassadeur des États-Unis David Satterfield ne voit «aucune raison pour que le conflit israélo-palestinien ait des répercussions au Liban», ce qui ne semble pas être le point de vue du chef du PSP Walid Joumblatt qui juge pour sa part que «la situation politique au Liban est liée en partie à la situation dans la région». Le leader druze a reçu samedi à Moukhtara le...