Vie politique - Murr : « En politique, tout est possible »

M. Michel Murr a estimé qu’«aucune constitution au monde ne s’est jamais transformée en Évangile ou en Coran» et que plusieurs textes constitutionnels de l’accord de Taëf sont suffisamment ambigus pour être interprétés par les responsables, chacun à sa manière. Dans une interview publiée aujourd’hui par l’hebdomadaire satyrique ad-Dabbour, l’ancien ministre de l’Intérieur a assuré que «tout est possible en politique. J’ai collaboré avec le Dr Albert Moukheiber après 40 ans de désaccord et je pourrai éventuellement m’entendre avec le député Nassib Lahoud et (M.) Michel Samaha». Sur les divers sujets soulevés sur la scène locale, M. Murr a indiqué que «les face-à-face télévisés se terminent souvent en bouffonneries dont les gens ne retiennent que le nom des intervenants». Prié de donner son avis sur l’incident protocolaire qui s’était déroulé lors de la cérémonie du premier anniversaire de la libération, M. Murr a répondu que «personne n’a pris le siège de (M.) Issam Farès. Si j’étais lui, j’aurais refusé de m’asseoir à la place du président Berry». Pour M. Murr, l’État devrait mettre au point une stratégie politique exhaustive qui aboutirait à rendre possible une éventuelle amnistie du Dr Samir Geagea, ajoutant que «le général Michel Aoun est un ami personnel et personne ne l’empêche de revenir».