Gouvernement - Le nouveau contrat social - selon Rafic Hariri

Le Premier ministre Rafic Hariri a fait part des tentatives du gouvernement visant à provoquer des changements radicaux au sein des relations entre l’État d’une part, la société civile et le secteur privé de l’autre. Par quel biais ? En établissant, selon le chef du gouvernement, un «nouveau contrat social», en vertu duquel l’État renoncerait à un grand nombre de services au profit des institutions de la société civile ainsi que du secteur privé. Il a assuré que cela permettrait aux villes et aux municipalités de gérer elles-mêmes leurs services et de planifier le quotidien de leurs administrés en préservant le lien de la cité avec son histoire et ses vestiges. * D’autre part, Rafic Hariri a estimé que les menaces israéliennes contre la Syrie «sont des mots destinés à la consommation locale», indiquant qu’il ne croyait pas à l’option de la guerre régionale. «Même si ce qui se passe est une guerre que mène (le Premier ministre israélien Ariel) Sharon contre les Palestiniens», a-t-il ajouté au cours d’un entretien accordé à la revue koweïtienne Anbaa. «Nous devons rester vigilants», a conclu le Premier ministre.