Université libanaise - Le projet de réunification, une décision « hâtive », selon un député - Les professeurs de droit à l’UL dénoncent la fusion des deux sections

La décision de fusionner les deux sections de l’Université libanaise à Beyrouth continue de susciter des réactions dans les milieux académiques et politiques. Réunis hier en session plénière, les professeurs de droit, de sciences politiques et de gestion à la section 2 de l’Université libanaise (UL) ont publié un communiqué dans lequel ils ont insisté sur les quatre points suivants : • «L’indépendance de l’UL à travers la désignation des doyens des facultés et la relance du conseil de l’université et de ses comités consultatifs. • La restructuration de l’UL ne peut s’effectuer que dans le cadre d’une réforme radicale englobant toutes les régions libanaises et destinée à transformer l’université en un centre de dialogue et d’interactivité nationaux, au sein d’un climat démocratique et d’un respect total des libertés académiques et culturelles. • La réclamation de l’annulation du projet gouvernemental qui consiste à unifier les deux sections à Beyrouth et au Mont-Liban. L’UL est unie dans sa forme actuelle et la fusion nationale ne peut se réaliser par l’unification des bâtiments ni par la frustration ou la force. • L’Université libanaise est une institution nationale appartenant à tous les Libanais. Elle a besoin de restructuration et de réforme conformément au document d’union nationale et de manière scientifique, loin de toute manœuvre politique (…)». De son côté, le député Nazem Khoury a qualifié de «décision hâtive» le projet de réunification des deux sections .