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Actualités - CHRONOLOGIES

La visite d’État et l’état de la visite...

– À la veille de l’arrivée du président Lahoud, les services de l’ambassade du Liban étaient plus préoccupés des réservations d’hôtels, de voitures et de mille et un détails logistiques que de la publication de dossiers ou documents sur le voyage du chef de l’État. Il faut dire à la décharge de notre chancellerie parisienne que Baabda et le palais Bustros se sont montrés avares en éléments permettant la préparation de tels documents. – M. Issam Farès, vice-président du Conseil, s’est fait accompagner d’une équipe de conseillers mis, il faut dire, à la disposition de la délégation libanaise dans le but de contribuer à la réussite de l’opération. De plus, le n° 2 du gouvernement a fait venir à Paris son avion privé pour une utilisation en cas de nécessité. Mais le yatch est resté, semble-t-il, à quai à Dbayé et ne regagnera son port d’attache estival de Monaco qu’en juillet prochain. – M. Joseph Habis, doyen du corps consulaire à Beyrouth, est venu à Paris pour y accueillir le président Lahoud et sa délégation. – La liste des invités au dîner d’État de l’Élysée a été modifiée cinq fois et subissait samedi encore des à-coups à la demande de la partie libanaise. C’est ainsi que des notables libanais mis en examen précédemment et des consuls (libanais) honoraires auprès de l’Unesco ont été scratchés alors que d’anciens ministres résidant ou se trouvant en France étaient oubliés. – Le numéro spécial sur le Liban de Valeurs Actuelles a été vivement critiqué dans certains milieux journalistiques français étonnés de ce traitement de faveur obtenu, semble-t-il, en contrepartie de «Valeurs sonnantes et trébuchantes»... à sept chiffres. – L’Élysée et le Quai d’Orsay ont dû intervenir à plusieurs reprises dans les divers hôtels de la capitale pour la prolongation jusqu’à la fin de la semaine du séjour de certains membres de la délégation libanaise. – M. Johnny Abdo, ancien ambassadeur du Liban en France, n’a répondu à aucune des invitations qui lui ont été adressées dans le cadre de la visite du président Lahoud et a déclaré à des proches qu’il ne se rendra à aucune de ces manifestations ajoutant qu’il expliquera cette attitude lors d’une prochaine émission télévisée sur la LBC.
– À la veille de l’arrivée du président Lahoud, les services de l’ambassade du Liban étaient plus préoccupés des réservations d’hôtels, de voitures et de mille et un détails logistiques que de la publication de dossiers ou documents sur le voyage du chef de l’État. Il faut dire à la décharge de notre chancellerie parisienne que Baabda et le palais Bustros se sont...