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Actualités - CHRONOLOGIES

Liban-Sud - Deux nouveaux attentats à l’explosif contre des ex-membres de l’ALS, à Qlaïa comme à Taïbé - Plus de 1 200 femmes devant la porte de Fatmé à l’appel du Hezbollah

Aujourd’hui, comme dorénavant tous les 25 mai, est un jour férié. Cela fait exactement un an, jour pour jour, que les forces de Tsahal se sont retirées de l’ex-zone de sécurité qu’ils ont occupée pendant 22 ans. C’est ainsi qu’aura lieu, en début de matinée et au palais de l’Unesco, une cérémonie célébrant ce premier anniversaire du retrait israélien. Une cérémonie à laquelle participeront tous les édiles du pouvoir – président de la République en tête. Et à propos de cérémonies, rappelons qu’Amal et le Hezbollah avaient décidé, «pour des raisons de sécurité», d’annuler toutes les manifestations qu’ils avaient prévus au Liban-Sud. Ce qui n’a pas empêché la tenue, hier, d’un rassemblement de plus de 1 200 femmes, à l’appel du Hezbollah, devant la porte de Fatmé, à la frontière avec Israël. Et à l’aide de porte-voix, les organisateurs ont appelé les manifestantes à ne pas lancer des pierres sur un mirador israélien, face à la porte qui était, jusqu’au retrait israélien du 24 mai 2000, un des cinq points de passage reliant le Liban et Israël. Les 1 200 femmes brandissaient des drapeaux libanais et palestiniens, ainsi que les fanions jaunes frappés du sigle du Hezbollah face à cette porte qui est devenue un lieu de pèlerinage où les visiteurs, libanais comme arabes, viennent lancer des pierres en direction des soldats israéliens. Elles ont toutes scandé des slogans d’appui à la Résistance, le fer de lance de la lutte contre les forces israéliennes, avant de brûler des drapeaux israélien et américain. Une autre manifestation a également eu lieu à Halba, dans le Akkar, ainsi que l’a rapporté notre correspondant Michel Hallak. Juste en face de la porte de Fatmé, de l’autre côté de la frontière, l’armée israélienne était en état d’alerte hier, à la veille du premier anniversaire de son retrait, de crainte d’une attaque du Hezbollah, ainsi que l’a rapporté l’AFP citant des sources militaires. Rappelons que la tension est montée à la suite de déclarations ces dernières semaines des dirigeants du Hezbollah, et de mises en garde d’Israël contre la Syrie. Et selon l’AFP, rapportant des médias israéliens, l’État hébreu craint des attaques de missiles, des tentatives d’enlèvement et des attaques à la bombe télécommandée. D’autre part, deux nouveaux attentats à l’explosif ont visé, dans la nuit de mercredi à jeudi, deux hommes soupçonnés de «collaboration avec Israël», dans l’ex-zone occupée, sans faire de victime, a-t-on appris de source policière. Le garage de Tony Boulos Farah, qui avait travaillé avec l’administration civile mise en place par Israël, a été endommagé par l’explosion d’une charge dans le village de Qlaïa, a-t-on ajouté. Tandis que dans le village voisin de Taïbé, un bâton de dynamite a explosé, sans faire de dégâts, près du domicile de Mohammad Hussein Kassem, également ancien membre de l’ALS. Rappelons que des organisations clandestines distribuent depuis mars dernier des tracts menaçant de mort les ex-collaborateurs et les sommant de quitter l’ancienne zone occupée. Et une dizaine d’attentats à l’explosif ont détruit, depuis le 26 mars, des véhicules et ont endommagé des commerces dans cette zone où le Hezbollah est prépondérant.
Aujourd’hui, comme dorénavant tous les 25 mai, est un jour férié. Cela fait exactement un an, jour pour jour, que les forces de Tsahal se sont retirées de l’ex-zone de sécurité qu’ils ont occupée pendant 22 ans. C’est ainsi qu’aura lieu, en début de matinée et au palais de l’Unesco, une cérémonie célébrant ce premier anniversaire du retrait israélien. Une...