Partis - Le CPL, le PNL et les FL - accusent le pouvoir de se livrer

Le comité de coordination du Parti national libéral, du Courant patriotique libre et des Forces libanaises ont tenu hier leur réunion conjointe hebdomadaire à l’issue de laquelle il a publié un communiqué accusant le pouvoir de se livrer à une diversion en soulevant le problème de l’unification des premières et deuxièmes sections de l’Université libanaise. «Une fois de plus, souligne le communiqué des FL, du CPL et du PNL, le pouvoir en place apporte la preuve de sa faillite en se livrant à une opération de diversion concernant les affaires nationales essentielles. Pour masquer son échec, le pouvoir cherche à semer la dissension. Les décisions officielles portant sur l’Université libanaise illustrent ce complot qui se trame contre l’entente des Libanais». Et le communiqué d’ajouter : «En soulevant le problème de l’unification des sections de l’UL, le pouvoir a pour but de focaliser l’attention sur un dossier interne marginal pour détourner l’attention des dossiers en rapport avec la souveraineté, l’indépendance et la décision libre». Les trois partis d’opposition ont, d’autre part, souligné qu’en soulevant le problème de l’unification des premières et deuxièmes sections de l’UL, le pouvoir vise à «torpiller le mouvement estudiantin qui axe son action sur certaines sections de l’université». Le communiqué rappelle, d’autre part, que l’ouverture des deuxièmes sections s’est faite en application de l’article 5 de la loi n° 75 de 1967, relative à l’Université libanaise. Cette clause, précise le communiqué, prévoit la création de facultés et d’instituts ainsi que la création ou la fusion de branches, conformément à l’intérêt national. En conclusion, le communiqué réfute l’argumentation selon laquelle l’unification des premières et deuxièmes sections contribue à l’intégration nationale.