Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIES

L’armée israélienne sur le qui-vive à la frontière

À la frontière avec le Liban, les soldats israéliens se terrent pour ne pas provoquer les militants du Hezbollah , à la veille de l’anniversaire du retrait israélien du Liban-Sud, rapporte l’AFP dans une dépèche datée de Métoulla. «Nous nous terrons pour ne pas les provoquer et évitons de riposter à leurs provocations», explique un sergent arrivé avec sa famille de France en 1983, alors que l’armée israélienne commençait à s’enfoncer dans le bourbier libanais. Il fait allusion également notamment aux civils libanais qui régulièrement lancent des pierres et injurient les militaires israéliens, de l’autre côté de la frontière. Seule une poignée de combattants de la brigade Golani défend ce camp israélien, situé à l’orée de Métoulla, près de la porte de Fatima, l’ancien point de passage entre le Liban et Israël. Sur le toit jonché de pierres lancées par des Libanais à la porte de Fatima, deux soldats en faction portent, comme tous leurs camarades ici, un gilet pare-balles. L’un est rivé sur sa mitrailleuse, observant de l’autre côté du grillage de la clôture la position sur laquelle flotte le drapeau jaune de l’organisation intégriste avec au-dessus l’inscription en anglais : «Palestine is our land» (La Palestine est notre terre). L’autre suit sur un écran de télévision ce qui se passe le long du secteur frontalier qu’il ne couvre que partiellement, le gros du travail étant assuré par la position Narkiss, située en arrière et plus en hauteur. Le porte-parole militaire et capitaine de réserve Mitch Pilcer explique que «tout ce système électronique et la DCA ont été mis en place par crainte d’infiltrations terrestres et d’avions ultralégers motorisés». Il montre dans le ciel un ballon d’observation, bourré de caméras espionnant l’ancienne zone occupée, et que les habitants des kibboutzim (villages collectivistes) jouxtant la frontière appellent avec affection «notre ange gardien».
À la frontière avec le Liban, les soldats israéliens se terrent pour ne pas provoquer les militants du Hezbollah , à la veille de l’anniversaire du retrait israélien du Liban-Sud, rapporte l’AFP dans une dépèche datée de Métoulla. «Nous nous terrons pour ne pas les provoquer et évitons de riposter à leurs provocations», explique un sergent arrivé avec sa famille de...