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Actualités - CHRONOLOGIES

Une référence inaccessible

On ne sait pas si l’idée d’un Cénacle de Taëf va pouvoir être concrétisée. Car le président du Parlement de l’époque, M. Hussein Husseini, ne se prononce pas pour sa part sur les versions contradictoires qui circulent actuellement au sujet de la présence syrienne. Et on imagine mal une association d’anciens combattants fonctionnant sans la participation de ce leader. D’autant que, par une initiative dont la régularité est contestée aussi bien par des juristes que par des politiques, M. Husseini garde jalousement par devers sa propre personne les minutes (les procès-verbaux des séances) de la conférence et refuse de les remettre à la présidence de la République, à la Chambre ou aux Archives nationales. Qui ont du reste l’étrange délicatesse de ne pas les lui réclamer. On aurait pourtant eu grand besoin, aujourd’hui, de consulter ces pièces. Mais M. Hussein refuse d’en divulguer quoi que ce soit. Pour quel motif ? Parce que, répond-il, certains participants à Taëf lui ont demandé de n’en rien faire, autrement dit, de les couvrir. Ce qui prouve, si besoin était, que ces hommes publics avaient peur hier et continuent à avoir peur aujourd’hui. Peur de représailles... Ou peur d’être démasqués parce qu’ils disaient une chose et faisaient son contraire.
On ne sait pas si l’idée d’un Cénacle de Taëf va pouvoir être concrétisée. Car le président du Parlement de l’époque, M. Hussein Husseini, ne se prononce pas pour sa part sur les versions contradictoires qui circulent actuellement au sujet de la présence syrienne. Et on imagine mal une association d’anciens combattants fonctionnant sans la participation de ce leader....