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Actualités - REPORTAGES

Le Grand Sérail

Il fut érigé sur une acropole qui domine l’ancienne ville. L’emplacement stratégique de ce bâtiment avait cependant ses faiblesses car on pouvait facilement le surveiller des collines avoisinantes. C’est afin de le protéger que les forces successives, qui occupèrent la ville aux différentes périodes de son histoire (telles que les Croisés, les Mamelouks, les Arabes ou les princes druzes), bâtirent des châteaux forts sur les collines alentour. En 1840, la flotte des Alliés bombarda et détruisit la dernière fortification du site malgré les cinq canons qui le protégeaient. Ce furent finalement les Ottomans qui, en 1835, trouvèrent une solution en arasant le sommet de cette colline sous le règne du sultan Abdel-Magid. Une grande caserne y fut alors bâtie. Après la Première Guerre mondiale, les autorités du mandat français décidèrent que cette caserne serait le siège du Haut-Commissariat et lui restituèrent son appellation de Grand Sérail. Une corniche fut construite au-dessus du grand portail afin de dissimuler les monogrammes du sultan qui étaient incrustés sur la façade principale du bâtiment. La tour d’horloge du Sérail En 1897, le Wali Rachid bey demanda à Youssef Aftimos de concevoir et de bâtir une tour d’horloge. Cette tour fut placée entre le Grand Sérail et le palais de Justice (2) à l’endroit où se trouve aujourd’hui le Conseil du développement et de la construction.
Il fut érigé sur une acropole qui domine l’ancienne ville. L’emplacement stratégique de ce bâtiment avait cependant ses faiblesses car on pouvait facilement le surveiller des collines avoisinantes. C’est afin de le protéger que les forces successives, qui occupèrent la ville aux différentes périodes de son histoire (telles que les Croisés, les Mamelouks, les Arabes ou...