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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Boueiz donne des précisions sur la réunion à son domicile - Mêmes objectifs, mais mécanisme d’application différent

Ancien ministre des Affaires étrangères, M. Farès Boueiz a expliqué hier, dans une conférence de presse, l’objectif des réunions que tient régulièrement depuis quatre mois un groupe de personnalités politiques, dont quatre ministres, parallèlement aux assises de Kornet Chehwane : «Notre devoir est de concrétiser les idées développées par le patriarche (maronite) en engageant autour d’elles un dialogue avec des diverses forces politiques», dont des représentants du gouvernement. Rien à voir, à en croire les explications de M. Boueiz, avec les objectifs fixés par les assises de Kornet Chehwane à qui il reproche de s’être «appropriées» le discours du patriarche et d’avoir «invité les autres à dialoguer avec ses participants sur cette base». Selon l’ancien chef de la diplomatie, le seul point commun avec ce groupe de personnalités est le suivant : «Nous nous entendons sur les grandes lignes proposées, mais ce qui nous distingue d’eux, c’est le mécanisme» d’application. Le groupe dont il fait partie et qui a tenu mardi une réunion en sa résidence à Zouk tend, a-t-il expliqué, «à briser l’isolement dans lequel la plupart des forces politiques de ce pays sont confinées». «Nous avons décidé avec quelques collègues d’entreprendre des contacts afin de parvenir à des dénominateurs communs sur divers plans, politiques et économiques notamment. Notre action repose sur quatre axes fondamentaux : Notre conception de l’’indépendance et de la souveraineté libanaises qui consiste à inciter l’État à assumer ses responsabilités sur son territoire ; le dialogue que nous désirons voir déboucher sur une entente nationale qui efface les séquelles de la guerre ; notre vision de la politique de l’État au Liban-Sud qui fait l’objet de prises de position contradictoires et un règlement de la crise économique», a déclaré M. Boueiz qui a souligné l’importance du dialogue engagé à ce niveau avec des «représentants de l’État». «Un dialogue n’a pas lieu entre deux personnes qui s’entendent, mais entre des forces qui peuvent se retrouver autour d’idées précises et être en désaccord sur le mécanisme de leur application», a-t-il expliqué, avant d’exprimer un appui «sans réserves» au discours du patriarche Sfeir. M. Boueiz est revenu à plusieurs reprises sur l’importance de la présence de quatre ministres, MM. Élias Murr, Sleiman Frangié, Jean-Louis Cardahi et Khalil Hraoui aux réunions de «concertations». «Cela montre que l’État est disposé à dialoguer avec nous sur toutes les questions, même celles qui étaient tabous. Si nous trouvons des dénominateurs communs sur des critères précis, cela signifie que nous aurons réussi à représenter les autres et à faire parvenir le message du patriarche. Si nous échouons, les résultats seront pénibles pour tous», a-t-il affirmé.
Ancien ministre des Affaires étrangères, M. Farès Boueiz a expliqué hier, dans une conférence de presse, l’objectif des réunions que tient régulièrement depuis quatre mois un groupe de personnalités politiques, dont quatre ministres, parallèlement aux assises de Kornet Chehwane : «Notre devoir est de concrétiser les idées développées par le patriarche (maronite) en...