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Actualités - CHRONOLOGIES

Récompense - Danielle Arbid obtient - le prix Albert Londres

La jeune réalisatrice libanaise Danielle Arbid a obtenu hier le prestigieux prix Albert Londres du meilleur grand reporter. La 17e édition du prix dans la catégorie audiovisuelle lui a été décerné, pour son reportage Seule avec la guerre, tourné à Beyrouth et produit par Movimento pour la chaîne Arte. Danielle Arbid, 31 ans, a travaillé pour la presse écrite pendant six ans avant de réaliser un premier court métrage de fiction en 1999. Elle a réalisé Seule avec la guerre dans le cadre d’une soirée thématique d’Arte, intitulée Après la guerre. Son film avait déjà été primé aux festivals de Locarno 2000, Dei Popoli 2000 et Leipzig 2000. Le film a été montré en Liban au Théâtre de Beyrouth notamment et des extraits ont été projetés lors du colloque sur la «Mémoire» organisé fin mars à la Maison de l’Onu. Dans la catégorie presse écrite, le prix Albert Londres du meilleur grand reporter a été attribué à Serge Michel, correspondant à Téhéran du Figaro, du Point et du Temps (Suisse). Correspondant pigiste à Téhéran depuis 1999, il a été choisi au troisième tour de scrutin pour ses articles décrivant la société iranienne dans les trois publications auxquelles il collabore. Devenu «itinérant» depuis 1999, pour commémorer les divers écrits d’Albert Londres, le jury du prix a délibéré cette année à Reims, pour faire référence à la description que l’auteur fit de la cathédrale des sacres en flammes, sous le bombardement allemand du 21 septembre 1914. Cet article a marqué le début de la carrière d’Albert Londres, au sein de l’équipe du journal Le Matin. En 1999, la remise du prix avait été organisée en Guyane pour commémorer le livre d’Albert Londres Au bagne où il décrivait l’horreur du pénitencier de Cayenne. En 2000, le jury s’était déplacé sur le Tour de France, en l’honneur d’un autre ouvrage qu’il avait signé, intitulé Tour de France, Tour de souffrances. Décerné pour la première fois en 1933, puis chaque année à la mémoire d’Albert Londres, disparu le 16 mai 1932 dans le naufrage du paquebot Georges Philippar en mer Rouge, le prix a d’abord couronné le meilleur grand reporter de l’écrit. En 1985, un nouveau prix a été créé pour le meilleur grand reporter de l’audiovisuel. Le jury, présidé par Henri Amouroux depuis 1984, est composé de 17 journalistes et écrivains, parmi les plus connus de la presse et de l’édition en France. À Reims, il a élu Patrick de Saint-Exupéry (Le Figaro-Moscou) vice-président de l’association ainsi que Catherine Gentile (TF1) et Michel Moutot (AFP) comme membres du jury. Les prix sont dotés de 20 000 francs (3 050 euros) chacun.
La jeune réalisatrice libanaise Danielle Arbid a obtenu hier le prestigieux prix Albert Londres du meilleur grand reporter. La 17e édition du prix dans la catégorie audiovisuelle lui a été décerné, pour son reportage Seule avec la guerre, tourné à Beyrouth et produit par Movimento pour la chaîne Arte. Danielle Arbid, 31 ans, a travaillé pour la presse écrite pendant six ans...