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Actualités - CHRONOLOGIES

Vie politique - Les participants se défendent de vouloir contrecarrer les assises de Kornet Chehwane - Réunion élargie hier au domicile de Boueiz

Ce n’est pas la première réunion du genre, ce n’est sans doute pas la dernière. Les personnes qui se sont retrouvées hier pendant trois heures au domicile du député Farés Boueiz affirment que leurs réunions ne sont dirigées contre personne, faisant ainsi allusion aux assises de Kornet Chehwane. Selon les participants, le but est de manifester une volonté de dialogue national englobant tous les pôles influents du pays, et d’aborder tous les problèmes politiques et économiques de l’heure sur la scène locale. M. Boueiz donnera aujourd’hui plus de précisions au sujet des activités de ce groupement lors d’une conférence de presse qu’il tiendra chez lui, à Zouk. Mais les informations qui ont filtré de la rencontre d’hier indiquent d’ores et déjà qu’on est encore loin d’un consensus autour des questions brûlantes telles que la présence syrienne au Liban ou encore le déploiement de l’armée libanaise au Sud. De fait, les avis au sein de cette réunion ne concordaient pas toujours... peu s’en faut. Il suffit, pour s’en rendre compte, de passer en revue l’identité des participants : les ministres Sleiman Frangié, Élias Murr, Jean-Louis Cardahi, Khalil Hraoui ; les députés Farid el-Khazen, Robert Ghanem, Abbas el-Hachem, Émile Émile Lahoud, l’abbé Saad Nemr, le bâtonnier des avocats, Michel Lyan ; les journalistes Camille Menassa, Émile Khoury, Fouad Daaboul, Georges Béchir, Simon Abou Fadel, MM. Joseph Araïji et Fouad el-Khazen, le président de l’Association des industriels Jacques Sarraf, le chef de la municipalité de Zouk Nouhad Naufal, le président du Conseil économique et social Roger Nasnas, et le consul Samir Tawilé. L’une des personnes présentes à la rencontre a indiqué à L’Orient-Le Jour, sous couvert d’anonymat, qu’il y avait «beaucoup de points communs avec les assises de Kornet Chehwane». Selon la même source, l’éventualité d’un redéploiement des forces syriennes au Liban a été évoquée et débattue lors de la réunion. Un autre participant a indiqué pour sa part que les avis divergeaient sur un certain nombre de problèmes. Difficile dans ces conditions d’aboutir à l’élaboration d’un document commun. Exemple : à l’un des journalistes présents qui soulevait la question de l’envoi de la troupe au Sud, le ministre Cardahi a répondu, selon la source susmentionnée, en invoquant les arguments traditionnels maintes fois invoqués par le pouvoir, en l’occurrence : la non-application intégrale de la résolution 425 par Israël... Ceci explique sans doute la raison pour laquelle les participants ont voulu attribuer le qualificatif de «concertations» à leur rencontre.
Ce n’est pas la première réunion du genre, ce n’est sans doute pas la dernière. Les personnes qui se sont retrouvées hier pendant trois heures au domicile du député Farés Boueiz affirment que leurs réunions ne sont dirigées contre personne, faisant ainsi allusion aux assises de Kornet Chehwane. Selon les participants, le but est de manifester une volonté de dialogue...