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Actualités - CHRONOLOGIES

Diplomatie - Un projet visant à geler l’assistance à Beyrouth serait rejeté au Congrès - L’appui économique des USA au Liban se confirme

Mercredi prochain est un jour important pour le Liban à Washington. En effet, selon des sources diplomatiques libanaises, c’est ce jour-là que la proposition du représentant démocrate au Congrès, Tom Lantos, de geler l’assistance à Beyrouth tant que celui-ci n’a pas déployé son armée à la frontière avec Israël, sera débattue. D’après les mêmes sources, M. Lantos serait connu pour ses attaches avec l’État hébreu. Notons que des 35 millions de dollars d’aide auxquels il a droit cette année, le Liban n’a obtenu que 15 millions jusqu’à présent. Les sources diplomatiques se sont félicitées de la position du secrétaire d’État américain Colin Powell à cet égard. De fait, ce dernier s’est déjà fermement opposé à la proposition du représentant démocrate devant la sous-commission du Congrès pour les crédits extérieurs. Les sources susmentionnées ont justifié comme suit l’attitude de M. Powell face à cette proposition : celle-ci serait inspirée par Tel-Aviv, qui cherche ainsi à contraindre le gouvernement libanais à envoyer l’armée à la frontière. Or, le secrétaire d’État américain n’apprécie guère ce genre de pressions bien que les États-Unis insistent auprès de Beyrouth pour un déploiement de la troupe au Sud. La nouvelle Administration veut à tout prix empêcher Israël d’isoler le Liban par le truchement de son lobby au Congrès. Elle tenterait donc d’éviter que le Liban ne figure sur la liste des États terroristes, sachant que le département d’État a déjà accusé Beyrouth d’appuyer le Hezbollah, considéré par Washington comme un «mouvement terroriste». La proposition Lantos aurait donc eu du bon dans la mesure où le Liban sait désormais qu’il jouit d’amitiés solides aux États-Unis. En tout état de cause, les mêmes sources estiment que le projet du représentant démocrate est voué à l’échec du moment que l’aide au Liban s’adresse à des organisations non gouvernementales et non à l’État. Des pressions dans ce sens seraient donc inutiles et n’inciteraient sûrement pas les autorités libanaises à déployer l’armée à la frontière avec Israël. En outre, ajoutent les sources diplomatiques, le président George W. Bush aurait déjà donné des instructions il y a quelques jours pour accorder une aide financière et économique au Liban toutes les fois que l’occasion s’en présenterait. Par conséquent, le Congrès devrait approuver en principe l’octroi à Beyrouth des 20 millions de dollars qui restent. Certes, le montant est dérisoire. Il n’en demeure pas moins que le Liban aura gagné une bataille diplomatique face à Israël.
Mercredi prochain est un jour important pour le Liban à Washington. En effet, selon des sources diplomatiques libanaises, c’est ce jour-là que la proposition du représentant démocrate au Congrès, Tom Lantos, de geler l’assistance à Beyrouth tant que celui-ci n’a pas déployé son armée à la frontière avec Israël, sera débattue. D’après les mêmes sources, M. Lantos...