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Actualités - CHRONOLOGIES

Diplomatie - Salamé relève des points positifs dans la nouvelle politique US - La participation d’Assad au sommet - de la francophonie n’est pas encore décidée

Le ministre de la Culture Ghassan Salamé a démenti les informations de presse selon lesquelles le président syrien Bachar el-Assad participerait en tant qu’observateur au sommet de la francophonie qui aura lieu à Beyrouth en octobre prochain. À l’issue d’un entretien avec le ministre des Affaires étrangères Mahmoud Hammoud, il a expliqué à ce sujet : «Le président de la République, le général Émile Lahoud, envoie des invitations personnelles aux États qui ne sont pas membres de l’organisation de la francophonie un mois avant août alors que les invitations aux États membres sont adressées un an avant la tenue du sommet». «Le président Lahoud ne rendra pas publique l’identité des invités qui ne sont pas membres de l’organisation avant le mois d’août», a-t-il précisé. Dans ce cadre, M. Salamé a indiqué que les États qui ont d’ores et déjà annoncé leur participation au sommet sont : la France, la Suisse et le Canada. Le bilan des contacts à Washington Ayant participé aux réunions que le Premier ministre Rafic Hariri a tenues avec les responsables américains à Washington, M. Salamé a été interrogé par ailleurs sur la politique US à l’égard du Liban. À cette question, il a répondu en développant les points suivants : «Lors de nos entretiens avec le président Bush et le secrétaire d’État Colin Powell, nous avons constaté que la volonté américaine de régler la crise régionale se base désormais sur deux constantes : cesser de recourir aux rencontres et accords secrets, et impliquer dorénavant des (diplomates) professionnels et non des amateurs» dans le processus de règlement. Le ministre de la Culture a précisé dans ce contexte : «Une équipe de travail sera formée à cet effet, qui sera composée des ambassadeurs américains à Amman, à Beyrouth et au Koweït après leur retour à Washington. C’est donc cette équipe de professionnels qui prendra en charge le dossier du processus de paix». «Si des progrès sont enregistrés à ce niveau, un émissaire spécial de la Maison-Blanche sera alors dépêché au Proche-Orient, qui aura aussi la qualité de diplomate», a-t-il ajouté. D’autre part, M. Salamé a noté deux points positifs dans la politique de la nouvelle Administration à l’égard de la région et du Liban : elle se réfère d’abord aux résolutions internationales qui avaient été occultées durant le mandat du président Clinton ; d’autre part, dans le communiqué de la Maison-Blanche, il a relevé un élément qui n’avait encore jamais figuré dans d’autres communiqués, à savoir que «la prospérité du Liban est une condition à la stabilité dans la région». Par ailleurs, le secrétaire général du palais Bustros, Zouheir Hamdane, a reçu le chargé d’affaires irakien à Beyrouth, Nabil Jennabi, qui s’est enquis auprès de lui des suites données à la décision du Liban de renforcer sa présence diplomatique en Irak. M. Hamdane a indiqué dans ce cadre que le ministère des AE comptait nommer un conseiller à l’ambassade libanaise à Bagdad. Mais le Conseil des ministres doit encore avaliser cette désignation.
Le ministre de la Culture Ghassan Salamé a démenti les informations de presse selon lesquelles le président syrien Bachar el-Assad participerait en tant qu’observateur au sommet de la francophonie qui aura lieu à Beyrouth en octobre prochain. À l’issue d’un entretien avec le ministre des Affaires étrangères Mahmoud Hammoud, il a expliqué à ce sujet : «Le président de...