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Actualités - CHRONOLOGIES

Hammoud partage l’inquiétude de Berry sur la réduction des effectifs des Casques bleus - Pas de pression sur le Liban dans le rapport de l’Onu, assure Satterfield

L’ambassadeur des États-Unis à Beyrouth, David Satterfield, a indiqué hier que son pays approuvait la réduction progressive des effectifs de la Force intérimaire des Nations unies au Liban-Sud (Finul) préconisée par le secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, et souligné qu’il ne s’agissait pas d’un moyen de pression sur le Liban. Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères, Mahmoud Hammoud, a indiqué partager les inquiétudes du chef du Parlement Nabih Berry au sujet des conséquences de cette réduction et souhaité le maintien des effectifs des Casques bleus à 4 500 hommes. «Les recommandations du secrétaire général sont appropriées et nous nous attendons à ce qu’elles soient adoptées par le Conseil de sécurité de l’Onu», a déclaré M. Satterfield à la presse, à l’issue d’un entretien au palais Bustros avec le chef de la diplomatie. «Nous ne considérons pas que ces recommandations constituent des moyens de pression quelconque sur le Liban. Au contraire, nous pensons qu’il s’agit d’une initiative opportune qu’il faudra entériner afin de créer les meilleures conditions de travail pour la Finul et d’assurer que la frontière est sous contrôle», a-t-il ajouté. Kofi Annan avait annoncé en janvier une redéfinition de la mission de la Finul pour la transformer en une force d’observateurs après qu’Israël eut mis fin en mai 2000 à 22 ans d’occupation du Liban-Sud. Dans un rapport qui doit être soumis le 15 mai au Conseil de sécurité de l’Onu, M. Annan a proposé le 2 mai de réduire progressivement les effectifs de la Finul et de les faire passer de près de 5 800 soldats actuellement à 4 500 le 31 juillet, puis à 3 600 fin janvier 2002 et par la suite à 2 000 personnes. La France avait approuvé vendredi dernier les recommandations du secrétaire général de l’Onu. Par ailleurs, en réponse à une question, M. Satterfield a réaffirmé ses craintes d’une escalade au Liban-Sud. «Notre position est connue. Nous pensons que toutes les parties doivent éviter tout acte provocateur pouvant mener à une escalade». «Le calme est la meilleure chose pour tout le monde au Sud», a-t-il dit. De son côté, M. Hammoud a annoncé que le Liban était «en faveur du maintien des effectifs de la Finul au niveau de ce qu’ils étaient avant le retrait israélien du Liban, soit 4 500 hommes». Il a indiqué qu’il partageait les «inquiétudes» de M. Berry concernant le rapport de M. Annan, «la réduction de l’aire de déploiement de la Finul n’étant pas de nature à rassurer les habitants à l’ombre des agissements d’Israël». M. Berry s’était déchaîné lundi contre le projet de réduction du nombre de Casques bleus, estimant qu’il mènerait à une «grande catastrophe» et qu’il s’agissait d’un «échec» de la politique du gouvernement. Sur un autre plan, M. Hammoud a indiqué avoir notifié M. Satterfield «des réserves formulées par le Liban au sujet des attaques injustes» contenues dans le rapport du département d’État sur le terrorisme dans le monde, publié au début de la semaine dernière. Ce texte reprend notamment, dans sa partie consacrée au Liban, les accusations de «terrorisme» contre le Hezbollah. M. Satterfield a émis des observations à ce propos et indiqué qu’il allait transmettre les remarques libanaises à son Administration, a ajouté le ministre.
L’ambassadeur des États-Unis à Beyrouth, David Satterfield, a indiqué hier que son pays approuvait la réduction progressive des effectifs de la Force intérimaire des Nations unies au Liban-Sud (Finul) préconisée par le secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, et souligné qu’il ne s’agissait pas d’un moyen de pression sur le Liban. Pour sa part, le ministre des...