Grand Sérail - Ferzli réclame l’intervention - de l’État dans l’affaire de Anjar

Le Premier ministre Rafic Hariri a rencontré hier le vice-président de la Chambre Élie Ferzli qui, en sa qualité de député de la Békaa, a soulevé l’affaire de Anjar, «incompatible avec le climat d’entente nationale et qui concerne les wakfs islamiques de Anjar», a dit M. Ferzli qui, par ailleurs, a rendu hommage à «la sagesse du mufti de la Békaa cheikh Khalil Meiss qui a déclaré que cette affaire est du ressort de l’État». «Nous avons proposé au chef du gouvernement de définir l’autorité susceptible d’arbitrer ce litige et de résoudre ce problème qui nuit à la réputation de la Békaa et du Liban tout entier». Rappelons qu’un litige oppose les habitants arméniens de Anjar aux wakfs islamiques de la Békaa qui affirment que le village leur appartient. Rappelons également que les Arméniens, fuyant le génocide ottoman, s’étaient vu accorder des titres de propriété provisoires. Plus tard, ces titres de propriété étaient devenus définitifs. Le chef du gouvernement et le vice-président de la Chambre ont également soulevé le cas de l’office des Eaux de Baalbeck dont les ouvriers grévistes n’ont pas perçu leurs salaires. M. Hariri a promis de résoudre cette affaire, a précisé M. Ferzli.