Vie politique - L’ambassadeur des États-Unis chez Lahoud, Berry et Hariri - Satterfield réaffirme l’engagement de Washington d’aider le Liban

L’ambassadeur des États-Unis David Satterfield a réaffirmé hier l’engagement de son pays d’aider le Liban à assainir sa situation économique. «Nous voulons tous aider le Liban, et il faut que ce que nous entreprendrons soit correct», a-t-il notamment déclaré. M. Satterfield a effectué dans la matinée une tournée auprès du président de la République, le général Émile Lahoud, et des chefs du Parlement et du gouvernement, Nabih Berry et Rafic Hariri, avec qui il a passé en revue la situation dans la région ainsi que les relations libano-américaines. Il a communiqué à ses interlocuteurs les résultats de ses entretiens avec les responsables américains, avec qui il avait examiné le dossier du Moyen-Orient, durant sa récente visite à Washington. M. Satterfield, qui doit quitter le Liban en juin, a été nommé, rappelle-t-on, vice-secrétaire d’État pour les affaires du Moyen-Orient. Il sera remplacé à Beyrouth par Vincent Battle. Durant son entretien avec le général Lahoud, le diplomate américain a réitéré l’invitation officielle à Washington que le président américain George Bush avait adressée à son homologue libanais. Avec M. Hariri, M. Satterfield a notamment examiné les résultats de sa récente tournée aux États-Unis, au Canada et en France, et discuté des démarches qui seront ultérieurement adoptées pour «assurer le suivi des nombreuses questions que le chef du gouvernement a soulevées aux États-Unis». C’est ce que le diplomate a indiqué à sa sortie du Sérail, sans donner davantage de précisions. Sa déclaration était axée sur des questions économiques. Le seul point politique qu’il a soulevé concerne la bande frontalière : il a exprimé l’espoir que «le calme qui prévaut au Liban-Sud s’étende à toute la région». M. Satterfield a mis l’accent sur «les efforts» que son pays «déploiera avec Beyrouth, la communauté internationale et les organisations financières mondiales afin de concrétiser les propositions visant à assainir l’économie nationale». Il a insisté sur le fait que «Washington participera activement à ce processus». «En d’autres termes, je dois dire que nous voulons tous aider le Liban, et il faut que ce que nous entreprendrons soit correct afin d’attirer les investissements au pays et de favoriser la prospérité», a-t-il ajouté. M. Satterfield s’est dit optimiste quant à «l’avenir financier et économique» du Liban.