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Actualités - CHRONOLOGIES

Des points de vue nuancés

Du côté libanais, on entend des versions différentes. Selon l’actuel président du Conseil, peu importe que Chebaa soit soumise à la 425 ou à la 242, dans la mesure où dans les deux cas Israël n’est pas concerné. Mais son prédécesseur, M. Sélim Hoss, relève que la 425 et la 242 ce n’est pas du tout la même chose. La première autorise le Liban à résister activement alors que la deuxième le prive de ce droit. M. Walid Joumblatt souligne pour sa part que si on veut faire de la résistance active, il faut que toutes les parties qui soutiennent une telle option en assument les responsabilités, et le coût, aussi bien sur le plan socio-économique que sur le plan militaire ou politique. Quant au président Hussein Husseini, il affirme que Chebaa est bien libanaise et il cite à ce propos un jugement mixte syro-libanais rendu en 1946. Mais, reconnaît M. Husseini, le Liban avait demandé dans cette zone la présence de forces régulières syriennes pour lutter contre le trafic de drogue. Et la Syrie y avait installé un poste de police. Il n’empêche que M. Husseini critique sévèrement les Nations unies pour leur parti pris en faveur d’Israël dans cette affaire. À son avis, en effet, M. Kofi Annan devrait faire savoir à l’État hébreu que l’appartenance de Chebaa à la Syrie ou au Liban ne le regarde pas. Et enregistrer la déclaration syrienne reconnaissant que Chebaa est libanaise. M. Boutros Harb a pour sa part transformé en interpellation sa question parlementaire au gouvernement, dont la réponse ne le satisfait pas. Il souligne la nécessité d’un document officiel concrétisant la reconnaissance syrienne de la libanité de la zone, aux fins d’en notifier légalement le palais de verre. Quant au général Mahmoud Tay Abou Dargham, ancien chef d’état-major, il précise qu’Israël s’accroche à la région libanaise de Chebaa pour des raisons stratégiques, car elle débouche sur le Golan, sur la vallée de Houla, sur le cours du Litani ou du Hasbani comme sur la source du Wazzani, et cercle de tous côtés le mont Hermon.
Du côté libanais, on entend des versions différentes. Selon l’actuel président du Conseil, peu importe que Chebaa soit soumise à la 425 ou à la 242, dans la mesure où dans les deux cas Israël n’est pas concerné. Mais son prédécesseur, M. Sélim Hoss, relève que la 425 et la 242 ce n’est pas du tout la même chose. La première autorise le Liban à résister...