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Actualités - CHRONOLOGIES

Exécutif - Premier Conseil des ministres présidé par Hariri sous le mandat Lahoud - Commission ministérielle pour examiner le projet sur la TVA

Pour la première fois depuis la formation du nouveau gouvernement de M. Rafic Hariri sous le mandat du président Émile Lahoud, le Conseil des ministres a tenu hier sa réunion ordinaire sous la présidence du chef du gouvernement. M. Hariri a exposé à cette occasion aux membres du cabinet le bilan de la tournée qu’il vient d’effectuer au Vatican, aux États-Unis, au Canada et en France. Il a souligné sur ce plan que l’Administration américaine demeure engagée à aller de l’avant sur la voie du processus de paix au Proche-Orient. Le Conseil des ministres a, par ailleurs, formé une commission chargée d’étudier le projet de loi sur la mise en place de la TVA. C’est en l’absence du vice-Premier ministre Issam Farès et des ministres Georges Frem, Ghassan Salamé et Sebouh Hovnanian que la réunion a eu lieu au siège du Conseil des ministres, place du Musée. À l’issue de la séance, qui s’est tenue de 17h30 à 20h30, le ministre de l’Information, Ghazi Aridi, a donné lecture d’un communiqué indiquant que le président du Conseil avait souligné, à l’adresse des membres du gouvernement, que sa dernière tournée avait essentiellement «un double objectif : d’une part, discuter avec la nouvelle Administration américaine de l’impression qui a prévalu récemment selon laquelle Washington se désintéresse du processus de paix dans la région ; et, d’autre part, passer en revue la conjoncture économique (au Liban) à la lumière des contacts entrepris à ce propos avec les États et les institutions financières qui soutiennent le Liban». Et d’ajouter : «Le Premier ministre a indiqué que les responsables de l’Administration américaine lui avaient affirmé que leur intérêt pour le processus de paix ne s’est nullement estompé, quels que soient les moyens utilisés, qui peuvent changer entre une Administration et l’autre. Les responsables américains ont manifesté un intérêt certain pour le Liban, pour le commandement syrien, notamment en ce qui concerne les possibilités de coopération. Le Premier ministre a indiqué qu’il avait exposé son point de vue à ce sujet, mettant en garde contre les dangers qui découleraient d’une paralysie du processus de paix. Les différents gouvernements israéliens qui se sont succédé assument la responsabilité d’une telle situation, a précisé le Premier ministre, qui a souligné qu’à son avis, la paix ne saurait être instaurée sans une application des résolutions 242, 338 et 425 du Conseil de sécurité». M. Hariri a, d’autre part, indiqué que la France s’était montrée très coopérative quant au volet économique. «Aucune condition ne nous est posée pour nous accorder une aide, a déclaré M. Hariri, selon le communiqué rendu public par M. Aridi. Certains conseils nous ont été prodigués au sujet de ce que nous pourrions faire. Il existe une décision de principe de nous venir en aide. C’est sur cette base que nous poursuivrons nos efforts pour mettre en application tous les engagements que nous avons pris dans le cadre de la Déclaration ministérielle. Nous poursuivrons nos préparatifs pour tenir une nouvelle conférence faisant suite à celle de Paris, en vue d’examiner tous les moyens possibles pour venir en aide au Liban». Au niveau des résolutions relatives aux points inscrits à l’ordre du jour du Conseil des ministres, M. Aridi a indiqué que la commission chargée d’examiner le projet de loi sur la mise en place de la TVA sera présidée par M. Issam Farès et regroupera les ministres Bahige Tabbarah, Marwan Hamadé, Mohammed Abdel-Hamid Beydoun, Fouad Siniora et Khalil Hraoui. Après la lecture du communiqué, M. Aridi s’est prêté aux questions des journalistes qui l’ont notamment interrogé sur l’affaire de la MEA. Il a rappelé dans ce cadre que les mesures d’allègement des effectifs dans toutes les administrations et institutions publiques étaient un principe déjà adopté lors des réunions antérieures du Conseil des ministres. Et de souligner que cette décision était le résultat d’un consensus au sein du gouvernement. M. Aridi a, en outre, affirmé qu’il n’était pas question de «jeter les gens dans la rue», les indemnités adéquates devant être versées aux employés licenciés de la MEA. En réponse à une question concernant les dégâts occasionnés par les intempéries à Ras Baalbeck et dans le Kaa, le porte-parole du gouvernement a indiqué que la question n’avait pas été abordée en Conseil des ministres. Il a indiqué que le Haut-comité de secours et d’autres organismes s’occupaient de cette affaire. Interrogé sur la polémique qui oppose actuellement le PSP au PSNS, M. Aridi a répondu : «Il n’est pas nécessaire que nous nous entendions sur tous les points en Conseil des ministres (…). Il y a consensus autour des grandes lignes, mais l’unanimité n’est pas toujours indispensable pour tous les sujets. C’est une chose tout à fait naturelle», a-t-il ajouté.
Pour la première fois depuis la formation du nouveau gouvernement de M. Rafic Hariri sous le mandat du président Émile Lahoud, le Conseil des ministres a tenu hier sa réunion ordinaire sous la présidence du chef du gouvernement. M. Hariri a exposé à cette occasion aux membres du cabinet le bilan de la tournée qu’il vient d’effectuer au Vatican, aux États-Unis, au Canada et...