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Actualités - CHRONOLOGIES

Diplomatie - Védrine aborde avec Assad la question de la présence syrienne au Liban

Le ministre français des Affaires étrangères Hubert Védrine a indiqué hier avoir évoqué avec le président syrien Bachar el-Assad la question du retrait de l’armée syrienne du Liban et lui avoir dit que le débat qui se développait au pays du Cèdre sur la présence syrienne était «légitime». Mais son homologue syrien Farouk el-Chareh a au contraire assuré que cette question n’avait pas été abordée lors des entretiens du ministre français à Damas. M. Védrine a tenu ces propos dans une interview radiodiffusée à son retour de sa tournée entamée jeudi à Chypre, au Liban et en Syrie. «Les Syriens, a-t-il ajouté, m’ont répondu que l’affaire devait être discutée au niveau des présidents des deux pays». Samedi, au cours de sa conférence de presse commune avec M. Védrine, le chef de la diplomatie syrienne avait estimé que la question de la présence syrienne au Liban «relève des gouvernements» de Beyrouth et Damas et que ce n’était pas à Israël d’en décider. «Qu’il lance une attaque militaire ou une offensive politique, Israël ne peut pas décider de l’avenir de la présence syrienne au Liban», avait déclaré M. Chareh. Israël «n’a rien à voir avec cette présence. Il s’agit d’une question syro-libanaise», avait-il poursuivi, soulignant que «la question de la présence syrienne (au Liban) n’avait pas été soulevée lors des entretiens de M. Védrine à Damas». Selon le ministre syrien, «Israël a tenté d’intervenir dans les affaires libanaises à la fin des années 1950 et à la fin des années 1970, mais il a échoué et cet échec est apparu (au grand jour) en mai» 2000, avec le retrait de ses troupes du Liban-Sud.
Le ministre français des Affaires étrangères Hubert Védrine a indiqué hier avoir évoqué avec le président syrien Bachar el-Assad la question du retrait de l’armée syrienne du Liban et lui avoir dit que le débat qui se développait au pays du Cèdre sur la présence syrienne était «légitime». Mais son homologue syrien Farouk el-Chareh a au contraire assuré que cette...