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Actualités - CHRONOLOGIES

Affaire de l’UL - Aoun évoque une « campagne de répression » - Une source sécuritaire met en garde - contre les « fauteurs de troubles »

L’affaire du «canular» de la faculté des sciences de l’Université libanaise à Fanar a laissé place hier à une polémique entre une source de sécurité restée anonyme, qui a mis en garde contre «les fauteurs de troubles», et le Courant patriotique libre, qui a évoqué «une campagne de répression dont il est la cible». Commentant l’affaire de l’UL, la «source de sécurité» a affirmé hier dans un communiqué que «les forces de l’ordre ont réussi à faire échec à une tentative fomentée par quelques activistes de troubler l’ordre public et de semer la discorde confessionnelle». «Certains communiqués en provenance de l’étranger ont parlé de mouvement de répression suscité par les services de sécurité», a poursuivi le communiqué, en allusion aux propos tenus la veille par le général Aoun. «Nous mettons en garde contre toute tentative de provoquer des troubles, même si certains essayent de les placer dans le cadre d’actions peu sérieuses ou de les dissimuler derrière de telles actions», a poursuivi la source. Elle a également assuré que «les personnes arrêtées, qui ont essayé de créer des dissensions confessionnelles et de plonger le pays dans des troubles sécuritaires, ont été déférées devant la justice jusqu’à ce que soient découvertes les motivations qui ont justifié leur action et les véritables auteurs de celle-ci». «Ils assumeront la pleine responsabilité de leurs actes pour servir d’exemple à ceux qui essaient de troubler l’ordre public pour confirmer leur présence sur la scène politique», a-t-elle conclu. Contacté par L’Orient-Le Jour, le général Aoun est revenu à la charge concernant le «mouvement de répression organisé par les services de renseignements» contre son courant politique. «Cela fait des années qu’ils essayent tout : campagne de discrédit, de calomnies, de diffamation, de médisance. Mais tout cela ne nous gêne pas, cela nous renforce. Ils n’arriveront pas à faire pression sur nous, et nous allons continuer notre mouvement de protestation» contre la présence syrienne, a-t-il indiqué. Concernant les détails de l’affaire de l’UL, il a affirmé qu’à l’exception de l’étudiant Samer Moussa, «les personnes concernées par cette affaire n’ont rien à voir avec le courant aouniste». «L’une d’entre elles fait partie du Parti syrien national social», a-t-il ajouté. «Mais le plus important est que ces étudiants sont en état d’arrestation depuis cinq jours sans mandat d’arrêt. Qu’est-ce qui me prouve qu’ils ne sont pas soumis à la torture ? Où est la transparence ? Sans viser personne, force est de constater qu’il n’y a pas d’État de droit, il n’y a qu’un code mafieux», a-t-il conclu.
L’affaire du «canular» de la faculté des sciences de l’Université libanaise à Fanar a laissé place hier à une polémique entre une source de sécurité restée anonyme, qui a mis en garde contre «les fauteurs de troubles», et le Courant patriotique libre, qui a évoqué «une campagne de répression dont il est la cible». Commentant l’affaire de l’UL, la «source de...