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Actualités - CHRONOLOGIES

LIBAN-FRANCE - Colloque-débat organisé par les FL dans la capitale française - Bapt : « Paris souhaite que Védrine obtienne de Damas un calendrier de redéploiement de ses troupes »

«Le gouvernement français souhaite que son ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine obtienne, durant sa visite à Damas, un calendrier-programme du redéploiement des forces syriennes au Liban». C’est ce que le président du groupe d’amitié France-Liban, le député socialiste Gérard Bapt, a déclaré dans l’allocution qu’il a prononcée au cours du colloque-débat organisé à Paris par les Forces libanaises, pour commémorer l’arrestation de leur chef, Samir Geagea, en 1994. Le colloque dont le thème était «Liban-Libertés» a été organisé mercredi sous l’égide du groupe d’amitié France-Liban à la salle Victor Hugo de l’Assemblée nationale française, en présence de délégués de partis français, de M. Edmond Naïm, du père Nehmetallah Khoury, des représentants du PNL Antoine Kamel, du CPL Simon Abi Ramia, des Kataëb en Europe et en France Nazareth Maksoudian et Joseph Akl, ainsi que du président de la Ligue sunnite Mohammed Dergham et de plusieurs autres personnalités françaises et libanaises. Dans son allocution, M. Bapt, qui a dressé un bilan des relations libano-françaises, a mis l’accent sur la nécessité d’un déploiement de l’armée au Liban-Sud et d’une consolidation de la présence de l’État dans cette partie du pays. Après avoir plaidé en faveur d’un rétablissement des libertés au Liban, le député socialiste a appelé à «la libération de tous les détenus libanais dans les prisons syriennes». «Le Liban, a-t-il ajouté, doit recouvrer sa souveraineté et sa liberté. Le gouvernement français souhaite que son ministre des Affaires étrangères obtienne durant sa visite à Damas un calendrier-programme du redéploiement des forces syriennes au Liban». Le chef de la diplomatie française est attendu la semaine prochaine dans la capitale syrienne, une des étapes de sa tournée régionale qui doit également le conduire à Chypre, au Liban et en Israël. Pour sa part, M. Edmond Naïm a axé son intervention sur la question de «la légalité (qu’il conteste) de la présence syrienne au Liban» et sur «les irrégularités qui ont entaché le procès de M. Samir Geagea» dans l’affaire de l’attentat contre l’église Notre-Dame de la Délivrance, à la suite duquel ce dernier avait été arrêté. Se basant sur un discours du président Hafez el-Assad, l’avocat a affirmé que les forces syriennes étaient entrées au Liban «unilatéralement, sans consulter qui que ce soit» et que Damas «n’a pas respecté l’indépendance du pays». Prenant à son tour la parole, M. Élie Baraghid, membre du bureau politique des Forces libanaises, a brossé un tableau de la situation au Liban depuis 1990 jusqu’aujourd’hui, s’arrêtant sur les principaux événements qui ont marqué cette période et qui ont contribué, selon lui, à accentuer l’aliénation de l’indépendance et de la liberté de décision libanaises. Il a accusé la Syrie et les autorités libanaises d’appliquer «une politique de terreur pour réprimer le peuple, ce qui a abouti à l’émigration de 25 % des Libanais, toutes appartenances communautaires confondues».
«Le gouvernement français souhaite que son ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine obtienne, durant sa visite à Damas, un calendrier-programme du redéploiement des forces syriennes au Liban». C’est ce que le président du groupe d’amitié France-Liban, le député socialiste Gérard Bapt, a déclaré dans l’allocution qu’il a prononcée au cours du...