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Actualités - CHRONOLOGIES

Après l’éclaircie intérieure, l’orage régional

Les tensions intérieures suscitées par le conflit sur la présence militaire syrienne, qui ont tant affecté la crédibilité du pays à l’extérieur notamment à cause du cirque bigarré des guerriers Apaches, pardon Ahbaches, commençaient à peine à s’apaiser quand le pays s’est retrouvé plongé dans le tourbillon des menaces régionales. Provoquées par une situation de crise générale autant que par le bras de fer direct entre la Résistance libanaise et Israël. Des politiciens locaux relèvent ce thème lancinant : chaque fois que le gouvernement en place tente un effort de redressement économique, le terrain explose pour tout gommer. Pour ne pas remonter loin, on peut de la sorte rappeler que le jour même où le président Hariri négociait à Paris avec la Banque mondiale et d’autres instances d’aide, le Hezbollah lançait une attaque à Chebaa. Pour balayer d’une chiquenaude les engagements de stabilité que prenait le président du Conseil à l’égard de l’Occident. M. Hariri devait publier un communiqué qualifiant d’inopportune l’opération en question. Puis il a eu un entretien de franches explications avec sayyed Nasrallah, secrétaire général du Hezb. Il a été alors convenu que la Résistance n’entreprendrait plus rien sans en préaviser les autorités officielles d’un pays économiquement au bord de la rupture. De fait, une période de calme a suivi. Et la Résistance s’est même abstenue de riposter aux fréquentes violations israéliennes, aériennes, terrestres ou maritimes de la ligne bleue. Dès lors, et après avoir contribué à calmer le jeu sur le front intérieur, M. Hariri se préparait à reprendre son bâton de pèlerin. Pour une grande tournée politico-économique englobant le Qatar, l’Arabie séoudite, le Vatican, le Canada et les États-Unis où on lui a promis qu’il pourrait voir le président Bush. Mais voilà que le cycle de violence reprend de plus belle entre la Résistance et Israël. Qui fait monter considérablement les enchères en frappant les Syriens au Dahr el-Beidar.
Les tensions intérieures suscitées par le conflit sur la présence militaire syrienne, qui ont tant affecté la crédibilité du pays à l’extérieur notamment à cause du cirque bigarré des guerriers Apaches, pardon Ahbaches, commençaient à peine à s’apaiser quand le pays s’est retrouvé plongé dans le tourbillon des menaces régionales. Provoquées par une situation de...