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Actualités - CHRONOLOGIES

Le Premier ministre a regagné Beyrouth au terme d’une visite à Djeddah et Doha - Hariri s’entretient par téléphone avec Annan, - Védrine et Moratinos

Le chef du gouvernement Rafic Hariri a regagné Beyrouth hier soir au terme d’une courte visite en Arabie séoudite et au Qatar. À Djeddah, M. Hariri a notamment conféré dans la journée d’hier avec le roi Fahd et le prince héritier Abdallah avec qui il a évoqué les derniers développements de la situation, à la lumière du raid aérien israélien de dimanche dernier contre une station-radar syrienne à Mdeirej, près de Dahr el-Baïdar. Au cours des dernières quarante-huit heures, M. Hariri a reçu trois appels téléphoniques du secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, qui l’a informé du résultat des deux entretiens téléphoniques qu’il a eus depuis lundi dernier avec le Premier ministre israélien, Ariel Sharon, et le président syrien Bachar el-Assad, au sujet des événements du week-end dernier. Lors de son passage à Djeddah, M. Hariri s’est également entretenu par téléphone de cette question avec le chef du Quai d’Orsay, Hubert Védrine, et le coordinateur de l’Union européenne au Proche-Orient, Miguel Angel Moratinos. Selon une source proche de la présidence du Conseil, M. Vedrine aurait qualifié d’«extrêmement délicate» la conjoncture présente dans la région. Le dossier proche-oriental sera examiné au cours de la visite éclair que M. Hariri pourrait effectuer début mai à Paris au terme des entretiens qu’il aura à la fin du mois aux États-Unis et au Canada. Concernant les développements survenus le week-end dernier à la suite de l’opération du Hezbollah contre une position israélienne dans le secteur des fermes de Chebaa, la source proche de Koraytem indique que «les dirigeants séoudiens ont exprimé leur pessimisme au sujet des agissements agressifs de Sharon à l’égard de la Syrie, du Liban et des Palestiniens». De même source on précise que «les responsables séoudiens estiment que, dans le but de faire face à l’offensive de Sharon visant à imposer une solution militaire, il est nécessaire de focaliser l’attention sur l’intifada, d’appuyer celle-ci et de mettre en relief les épreuves du peuple palestinien du fait de l’attitude agressive d’Israël». «Les responsables séoudiens soulignent également qu’il faut éviter de fournir l’occasion à Israël de détourner l’attention du massacre perpétré contre les civils dans les territoires palestiniens occupés ou de se poser en agressé». Les sources proches de Koraytem soulignent, par ailleurs, que M. Hariri estime que «le communiqué du secrétaire d’État Colin Powell, affirmant qu’il ne saurait y avoir de solution militaire au conflit israélo-palestinien, indique que l’Administration américaine commence à prendre en considération le caractère délicat de la situation au Proche-Orient».
Le chef du gouvernement Rafic Hariri a regagné Beyrouth hier soir au terme d’une courte visite en Arabie séoudite et au Qatar. À Djeddah, M. Hariri a notamment conféré dans la journée d’hier avec le roi Fahd et le prince héritier Abdallah avec qui il a évoqué les derniers développements de la situation, à la lumière du raid aérien israélien de dimanche dernier contre...