Aridi rend hommage à la Résistance - et appelle à la cohésion nationale

Le ministre de l’Information Ghazi Aridi a qualifié hier d’«indispensable» la cohésion nationale interne et a appelé à un dialogue ouvert, sage, calme et raisonnable. «C’est ce qui est demandé aujourd’hui, à la lumière de la situation tant locale que régionale», a-t-il estimé au cours d’un entretien à la radio al-Charq. Confirmant le droit de la Résistance à continuer à œuvrer pour la libération des parcelles encore occupées du territoire libanais, s’élevant contre «quiconque oserait parier sur une discorde entre les différents responsables au sujet de la Résistance et du rôle qui lui est imparti tant que le sol libanais reste occupé», Ghazi Aridi a invité les Nations unies à rester fidèles à leurs principes comme à leurs engagements ou à leurs résolutions, «c’est-à-dire à ne pas prendre le parti d’Israël», notamment lorsque celui-ci est l’agresseur. Il a en outre fait part de son inquiétude face à la politique suivie par le Premier ministre israélien Ariel Sharon qui, «depuis son accession au pouvoir, entraîne la région vers le précipice d’une explosion généralisée dont Israël ne serait pas à l’abri». Accusant les États-Unis de donner à l’État hébreu le feu vert dont il a besoin avant chacune de ses agressions, le porte-parole du gouvernement a estimé que «le raid israélien contre un radar syrien à Dahr el-Beïdar s’inscrit dans le cadre d’une politique hostile et terroriste qui dure», et a mis en garde contre «les tentatives israéliennes visant à chasser les Palestiniens de leurs terres». Et à l’occasion de la commémoration du massacre de Cana, il a rappelé que la Résistance «avait réussi à décimer Israël et à détruire le mythe de l’invulnérable armée, imposant à l’État hébreu le retrait. Ceci a laissé des traces sur la situation interne en Israël, et voilà pourquoi Tel-Aviv échouera dans ce qu’il est en train d’entreprendre sur le plan politique».