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Actualités - CHRONOLOGIES

VIE POLITIQUE - Le chef de l’État rend hommage à l’armée et aux divers services de sécurité - Lahoud : La fermeté de Beyrouth et de Damas - fera échec aux plans israéliens

«La politique agressive d’Israël à l’égard des pays arabes en général et du Liban et de la Syrie en particulier n’a pas changé, même si les circonstances et les objectifs, eux, ne sont plus les mêmes», a estimé hier le chef de l’État Émile Lahoud. «Et c’est la fermeté des positions libanaise et syrienne face à la situation qu’Israël tente d’imposer aux deux pays frères qui pourra mettre en échec les plans de l’État hébreu, dont le gouvernement devra assumer et les conséquences et la responsabilité de ses actes», a-t-il ajouté. Le président de la République s’est ainsi exprimé en recevant le commandant en chef de l’armée, le général Michel Sleimane, ainsi que les chefs des différents autres services de sécurité – parmi lesquels les généraux Jamil Sayyed, Édouard Mansour, Marwan Zein – à l’occasion de la commémoration du cinquième anniversaire du massacre de cana, au cours duquel 105 civils avaient été tués. «Ce massacre perpétré par Israël en 1996 restera l’un des crimes contre l’humanité les plus flagrants. Parce qu’il visait des innocents qui s’étaient réfugiés près d’un QG des forces (de la Finul), fuyant les bombardements et la mort, ayant confiance en l’immunité de la légalité internationale. Et c’est cette légalité internationale que la force de frappe israélienne a foulé aux pieds, comme elle l’a fait des chartes et des coutumes internationales – la Déclaration des droits de l’homme par exemple», a asséné le chef de l’État. Et toujours devant les généraux et leurs adjoints, il a affirmé que «la solidarité nationale globale, qui s’était notamment manifestée au cours de l’agression de 1996, avait pu se réaliser, et naturellement, grâce au regroupement et à la cohésion des Libanais autour de l’armée libanaise qui a été reconstruite en 1990, et de la Résistance. Voilà ce qui a permis, l’an dernier, de réaliser le rêve de la libération, et voilà comment le Liban a pu retrouver sa force et sa cohésion interne, à tous les niveaux», a estimé le général Lahoud. Qui a rendu ainsi un hommage appuyé tant à l’armée qu’aux différents services de sécurité pour leur rôle dans la défense de la nation, comme dans le maintien de l’ordre, de la stabilité et de la sécurité ou dans les sacrifices consentis. Et parmi les autres visiteurs de Baabda, citons l’ambassadeur du Japon Noritake Kai, avec lequel il a évoqué les moyens de renforcer les relations bilatérales sur tous les plans. Le diplomate nippon a déclaré avoir transmis au chef de l’État la position de son pays à la suite du raid israélien dans la Békaa – «une grande inquiétude face à l’éventualité de voir le Liban et la Syrie engloutis par l’instabilité qui sévit dans la région», tout comme un appel à la retenue généralisée. Enfin, le chef de l’État s’est entretenu, après avoir reçu le député Nazem el-Khoury accompagné de sa famille, ainsi que le procureur général près la Cour de cassation Adnan Addoum, le ministre de l’Information Ghazi Aridi, avec lequel il a passé en revue bon nombre de dossiers relatifs au ministère. Notons que le chef de l’État s’envolera à la fin de ce mois pour Erevan et Bucarest, répondant ainsi à l’invitation de ses homologues arménien et roumain.
«La politique agressive d’Israël à l’égard des pays arabes en général et du Liban et de la Syrie en particulier n’a pas changé, même si les circonstances et les objectifs, eux, ne sont plus les mêmes», a estimé hier le chef de l’État Émile Lahoud. «Et c’est la fermeté des positions libanaise et syrienne face à la situation qu’Israël tente d’imposer aux...