Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

« Une opération limitée », estiment - les sources diplomatiques

Le raid israélien sur une station radar syrienne à Dahr el-Beidar semble être une opération «limitée» et ne va pas entraîner d’autres opérations israéliennes similaires, à moins que le Hezbollah ne reprenne ses opérations contre les fermes de Chebaa, indiquent des sources diplomatiques. Citant des rapports urgents parvenus aux chancelleries des grandes puissances dans la capitale libanaise, ces sources soulignent que le raid isarélien constitue une mise en garde adressée aux Syriens afin de les porter à empêcher le Hezbollah de mener des attaques dans la région de Chebaa. Elles affirment en outre que «les règles du jeu ont changé avec Ariel Sharon. Désormais, Tel-Aviv procédera à une réplique directe et immédiate dirigée contre la Résistance et les bases syriennes au Liban toutes les fois que le Hezbollah mènera des attaques contre Israël». Les sources diplomatiques soulignent que l’agression israélienne n’avait été précédée d’aucune mise en garde adressée au Liban, que ce soit par le biais des États-Unis, de la France ou des Nations unies, contrairement à ce qu’avait affirmé le chef de la diplomatie israélienne, Shimon Peres. Selon ces mêmes sources, le Liban a attiré l’attention des États-Unis, de la France, de la Russie et du secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, sur le danger que représentent ces nouvelles règles du jeu , dans la mesure où elles risquent d’avoir un impact déstabilisateur sur la région et pas seulement sur la sécurité intérieure du Liban. Par ailleurs, ces sources notent le «parti pris» adopté par les États-Unis qui se sont abstenus de condamner le raid de Dahr el-Beidar. En effet, le communiqué publié par le département d’État se contente d’imputer au Hezbollah la responsabilité de cette riposte. Toujours de sources diplomatiques, on affirme que les ministre des Affaires étrangères, Mahmoud Hammoud, a convoqué l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies au Liban-Sud, Steffan de Mistura, et lui a reproché certaines expressions utilisées dans sa déclaration du dimanche soir, à l’issue de sa réunion avec M. Hariri à Koraytem. Dans ses propos, celui-ci s’est montré «injuste» envers le Liban, soulignent ces mêmes sources. Le ministre Hammoud a ainsi demandé à M. de Mistura de faire publier un communiqué dans lequel les Nations unies affirmeraient que l’agression israélienne contre la position syrienne constitue «une violation de la ligne bleue». M. de Mistura a finalement convenu avec M. Hammoud que cette agression était «effectivement dangereuse», et qu’elle représentait «une violation de la ligne bleue». M. Hammoud a par ailleurs reproché à M. de Mistura de considérer l’opération du Hezbollah au Liban-Sud comme étant une violation de la résolution 425. Le ministre des Affaires étrangères a rappelé que le Liban continue d’émettre des réserves sur l’application de cette résolution tant que les fermes de Chebaa sont occupées. Les sources diplomatiques estiment en outre que l’appel à la retenue lancé par les États-Unis, l’Europe et Kofi Annan au Liban, à la Syrie et à Israël vise à mettre fin aux opérations de la Résistance pour la libération des fermes de Chebaa.
Le raid israélien sur une station radar syrienne à Dahr el-Beidar semble être une opération «limitée» et ne va pas entraîner d’autres opérations israéliennes similaires, à moins que le Hezbollah ne reprenne ses opérations contre les fermes de Chebaa, indiquent des sources diplomatiques. Citant des rapports urgents parvenus aux chancelleries des grandes puissances dans la...