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Actualités - CHRONOLOGIES

Social - Manifestations devant le Grand Sérail et le Parlement - L’UL et les écoles publiques en grève hier

Près de 40 mille professeurs, instituteurs et fonctionnaires du secteur public ont observé hier une grève d’avertissement d’une journée, accompagnée de deux sit-in devant le Grand Sérail et le Parlement. Les manifestants, au nombre de quelques centaines, des professeurs de l’Université libanaise (UL), des instituteurs des écoles publiques et des fonctionnaires de diverses administrations, entendaient ainsi exprimer leur grogne face à l’ignorance chronique de leurs revendications. L’appel à la grève avait été lancé par un comité de coordination entre les trois corps de métier. La grève, initialement prévue pour le 15 mars dernier, avait été remise à hier pour permettre au gouvernement d’étudier et de satisfaire les revendications des enseignants et des fonctionnaires. Les manifestants se sont d’abord rassemblés devant le Grand Sérail, brandissant des calicots sur lesquels étaient inscrites leurs principales revendications. Une demi-heure plus tard, ils se sont dirigés vers le Parlement où ils ont tenu leur second sit-in et remis au président de la Chambre Nabih Berry une liste de leurs revendications. Les manifestants ont profité de la présence, place de l’Étoile, de plusieurs ministres et députés pour leur exposer l’importance de ces revendications et leur demander de les appuyer. Une délégation des manifestants a également remis une liste des revendications au ministre de l’Éducation nationale Abdel Rahim Mrad qui a déclaré : «Nous appuyons la majorité des revendications des enseignants, mais la routine administrative a empêché jusqu’à présent la satisfaction de la plupart d’entre elles». «Ces revendications sont justifiées et nous devons nous attacher à les satisfaire (…). Nous espérons que nos collègues de la Chambre les approuveront afin de pouvoir enfin tourner cette page et nous adonner au chantier pédagogique qui nous attend», a-t-il ajouté. Bien entendu, toutes les sections de l’Université libanaise (à l’exception toutefois des deux sections de Nabatiyé), ainsi que la totalité des écoles publiques avaient fermé leurs portes sur l’ensemble du territoire libanais. De leur côté, les enseignants contractuels ont annoncé leur décision de lancer un ordre de grève ouverte à partir du 10 mai prochain au cas où leurs revendications ne seraient pas satisfaites. Quant aux professeurs à plein temps de l’Université libanaise, ils ont réclamé l’indépendance de l’UL, le droit aux conseils universitaires d’exercer leurs prérogatives et la nomination de doyens compétents et remplissant les conditions légales. Les revendications La liste des revendications comprend, notamment : l Versement aux écoles des frais prévus dans le budget pour l’acquisition de matériel scolaire. l Calcul des indemnités de fin de service sur base de l’intégralité du dernier salaire perçu et celui de la pension mensuelle sur la même base divisée sur 30 pour les professeurs d’université et sur 35 pour les autres. l Mise en application des allocations de transport sur base du salaire minimum. l Augmentation du budget des mutuelles des fonctionnaires de l’État. l Règlement de l’effet rétroactif résultant de l’ajustement de l’échelle des salaires pour les années 1996, 1997 et 1998 par le biais de bons du Trésor ou par paiements échelonnés sur cinq ans.
Près de 40 mille professeurs, instituteurs et fonctionnaires du secteur public ont observé hier une grève d’avertissement d’une journée, accompagnée de deux sit-in devant le Grand Sérail et le Parlement. Les manifestants, au nombre de quelques centaines, des professeurs de l’Université libanaise (UL), des instituteurs des écoles publiques et des fonctionnaires de diverses...