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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Satterfield relève l’absence de facteurs favorables aux investissements

L’ambassadeur des États-Unis David Satterfield a réitéré l’appui de son pays aux mesures adoptées par le gouvernement en prélude à des changements structurels dans l’économie libanaise. Il a toutefois relevé l’absence de facteurs positifs susceptibles d’encourager les investissements au Liban. En fait, la majeure partie de la réunion qui a groupé hier le ministre des Affaires étrangères Mahmoud Hammoud et le diplomate américain au palais Bustros a été consacrée à la situation régionale, notamment aux affrontements israélo-arabes et à l’embargo imposé à l’Irak. M. Satterfield a informé le chef de la diplomatie libanaise que Washington appelle toujours Israéliens et Palestiniens à faire preuve de retenue et invite les deux parties en conflit à adopter les mesures nécessaires pour rétablir le calme en prélude à la reprise des négociations sur le double plan politique et sécuritaire. En ce qui concerne l’Irak, le diplomate américain a confirmé à M. Hammoud que son pays établit un net distinguo entre le président irakien Saddam Hussein et son peuple qui vit actuellement une situation dramatique. Il a assuré que les États-Unis se proposent donc de reconsidérer leur position vis-à-vis des conditions de l’embargo. À sa sortie du palais Bustros, M. Satterfield a déclaré que la réunion avait servi à l’étude de la situation régionale, surtout au niveau des affrontements entre Israéliens et Palestiniens. Les entretiens ont également porté sur l’Irak et sur un éventuel changement de la politique suivie par l’Administration américaine pour la surveillance de l’arsenal irakien, a-t-il ajouté. «Une partie des entretiens a été consacrée à divers sujets d’ordre économique que le secrétaire d’État adjoint aux Affaires moyen-orientales Edward Walker avait soulevés lors de sa récente visite», a conclu le diplomate américain. À un journaliste qui lui demandait si le climat de tension qui règne actuellement à Beyrouth se répercute négativement sur les mesures économiques adoptées par le gouvernement, M. Satterfield a répondu : «Nous appuyons fermement les mesures adoptées en prélude à des changements structurels dans l’économie libanaise. Ces mesures s’inscrivent dans le cadre d’une politique visant à encourager les investissements et à accélérer le processus de développement». Il a conclu en relevant l’absence de «facteurs positifs susceptibles d’encourager les investissements au Liban». D’autre par, le directeur des organisations internationales au ministère des Affaires étrangères Antoine Chédid a rencontré hier la secrétaire exécutive de l’Escwa Mervat Tallawi avec qui il s’est entretenu des préparatifs au 21e congrès de cette organisation. Ce congrès se tiendra à Beyrouth du 8 au 11 mai prochain, avec la participation de 13 ministres des pays membres.
L’ambassadeur des États-Unis David Satterfield a réitéré l’appui de son pays aux mesures adoptées par le gouvernement en prélude à des changements structurels dans l’économie libanaise. Il a toutefois relevé l’absence de facteurs positifs susceptibles d’encourager les investissements au Liban. En fait, la majeure partie de la réunion qui a groupé hier le ministre...