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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Présence syrienne - Michel Aoun en appelle - aux dirigeants du monde

L’ancien Premier ministre Michel Aoun a adressé hier une lettre ouverte au secrétaire général des Nations unies, à Sa Sainteté le pape, aux chefs d’État des pays membres permanents du Conseil de sécurité, au secrétaire général de la Ligue arabe et aux rois, émirs et présidents arabes, leur demandant de mettre un terme à «l’hégémonie syrienne» au Liban. Dans son message, le général Aoun affirme que «la Syrie poursuit son ingérence au Liban depuis 1976 sans que le peuple libanais ait jamais été convoqué à un référendum et au milieu d’un silence international. Non contente de déployer plus de 35 000 de ses soldats au Liban, la Syrie a opéré une mainmise sur toutes ses institutions constitutionnelles, politiques, sécuritaires et civiles». «En ce moment même, alors que l’armée syrienne s’est approprié la mission de maintenir la stabilité et l’ordre au Liban, ses divers services de renseignements s’activent à distribuer des tracts incitant à la violence et aux dissensions confessionnelles, sans aucune intervention des autorités sécuritaires et judiciaires libanaises», poursuit le message. La lettre ouverte rappelle ensuite les points suivants : • «Face aux demandes pacifiques de retrait de l’armée syrienne du Liban, la Syrie s’est transformée de facteur de stabilité en facteur de violence. • Les autorités libanaises, alliées de la Syrie, se sont désistées de leurs responsabilités constitutionnelles et légales et œuvrent, de connivence avec les services de renseignements syriens, à ramener le pays à la veille du 13 avril 1975». «Pour éviter une réédition d’événements similaires à ceux du Rwanda, du Timor-Oriental, du Kosovo et de bien d’autres régions du monde, nous vous appelons à assumer vos responsabilités pour mettre un terme à l’hégémonie et aux activités subversives syriennes».
L’ancien Premier ministre Michel Aoun a adressé hier une lettre ouverte au secrétaire général des Nations unies, à Sa Sainteté le pape, aux chefs d’État des pays membres permanents du Conseil de sécurité, au secrétaire général de la Ligue arabe et aux rois, émirs et présidents arabes, leur demandant de mettre un terme à «l’hégémonie syrienne» au Liban. Dans son...