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Actualités - CHRONOLOGIES

Communautés - Gare aux pièges qui nous sont tendus, déclare Audeh - Sfeir : Le Liban, un message de liberté pour l’Orient

Le patriarche maronite Nasrallah Sfeir a insisté hier sur la coexistence islamo-chrétienne «qui distingue le Liban de son entourage». Devant une délégation de touristes français venus lui rendre visite à Bkerké, il a souhaité que ce pays «demeure un message de liberté pour le Moyen-Orient». La veille, samedi, le cardinal Sfeir avait évoqué avec ses visiteurs la crise économique «devenue insupportable». «Ne doit-on pas se demander quelles en sont les causes ? C’est la question que nous nous posons et que tout Libanais doit se poser», avait-il déclaré avant d’ajouter : «Si l’on connaît la nature du mal, on doit s’employer à l’éradiquer. Hélas, nombreux sont ceux qui ne veulent pas voir et se rendre à l’évidence». Aux yeux du métropolite de Beyrouth, Mgr Élias Audeh, il est clair que les jeunes Libanais «prennent le chemin de l’émigration parce qu’ils ont peur que leur pays ne finisse entre les mains d’esclaves qui se sont vendus, comme Judas, pour trente deniers d’argent». Le prélat orthodoxe a tenu ces propos dans son homélie prononcée hier en l’église Mar Élias Batina (secteur de l’Unesco). Mgr Audeh a mis en garde contre «les pièges qui nous sont tendus» pour éloigner les Libanais les uns des autres. S’adressant à ses compatriotes, il les a exhortés à éviter «les échanges verbaux virulents». Lançant un appel «au dialogue fraternel», il a insisté à plusieurs reprises sur «le piège de la polémique» qu’il convient de «fuir». «Nos fils ont quitté le pays pour ne pas devenir esclaves. Ils ont eu peur de l’autoritarisme qui, par tous les moyens, veut faire d’eux des esclaves», a-t-il ajouté. Le métropolite de Beyrouth a exhorté «le peuple à ne pas avoir peur». «Même si des millions d’hommes s’opposent à la vérité, celle-ci demeure. Ce n’est ni la démocratie ni la majorité qui peuvent sauvegarder la vérité. Il suffit qu’un seul en témoigne pour qu’elle survive», a-t-il encore déclaré.
Le patriarche maronite Nasrallah Sfeir a insisté hier sur la coexistence islamo-chrétienne «qui distingue le Liban de son entourage». Devant une délégation de touristes français venus lui rendre visite à Bkerké, il a souhaité que ce pays «demeure un message de liberté pour le Moyen-Orient». La veille, samedi, le cardinal Sfeir avait évoqué avec ses visiteurs la crise...