La galerie Maraya (Sami el-Solh, face Institut des beaux-arts de l’UL) expose jusqu’au 28 avril des acryliques sur toiles et des mixed-médias sur support rigide de Rim el-Joundi. Vingt-cinq œuvres au total, que l’artiste a intitulées Penelope’s visiting hours (Les heures de visite de Pénélope), et qui relatent, par le pinceau, les étapes d’une épreuve difficile par laquelle elle est passée. On l’aura compris, Rim el-Joundi est le personnage central de ses toiles. Ses autoportraits sont cependant une sorte de carnet de bord, à travers lequel elle se met à nu. Au fil des jours – et des heures de visite médicale –, la femme au crâne rasé passe par divers sentiments : inquiétude, accablement, colère, tristesse, peur, abattement, amertume, espoir... Sur un fond gris, blanc ou beige, «tapissé» de formes géométriques répétitives, ou d’éléments chirurgicaux (gants, gaze...), les grands yeux noirs et l’attitude corporelle sont d’une éloquence forte, virulente, poignante. Et pleine de dignité.
La galerie Maraya (Sami el-Solh, face Institut des beaux-arts de l’UL) expose jusqu’au 28 avril des acryliques sur toiles et des mixed-médias sur support rigide de Rim el-Joundi. Vingt-cinq œuvres au total, que l’artiste a intitulées Penelope’s visiting hours (Les heures de visite de Pénélope), et qui relatent, par le pinceau, les étapes d’une épreuve difficile par...
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